https://urgencepalestine.quebec/ Fri, 10 Oct 2025 20:58:48 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://urgencepalestine.quebec/wp-content/uploads/2025/02/cropped-Coalition-du-Quebec-Urgence-Palestine-LOGO_RGB-32x32.png https://urgencepalestine.quebec/ 32 32 MANIFESTATION 26 OCTOBRE à Montréal: Mobilisons dès maintenant! https://urgencepalestine.quebec/manifestation-26-octobre-a-montreal-mobilisons-des-maintenant/ Fri, 10 Oct 2025 16:09:39 +0000 https://urgencepalestine.quebec/?p=1198 MANIFESTATION 26 OCTOBRE, à Montréal : La complicité du Canada avec le génocide doit cesser! Départ du Parc Lafontaine, à

L’article MANIFESTATION 26 OCTOBRE à Montréal: Mobilisons dès maintenant! est apparu en premier sur .

]]>
MANIFESTATION 26 OCTOBRE, à Montréal :
La complicité du Canada avec le génocide doit cesser!
Départ du Parc Lafontaine, à 13 h
coin Cherrier et Parc Lafontaine (métro Sherbrooke)
 

La Coalition du Québec URGENCE Palestine organise une grande manifestation à Montréal le 26 octobre prochain pour marquer, à nouveau, notre révolte face au génocide en cours depuis maintenant deux ans à Gaza, notre honte face à la complicité du Canada avec Israël, et notre détermination à y mettre fin.

 
Chaque jour la situation continue d’empirer en Palestine :

  • Avec la famine qui se généralise à Gaza…
  • Avec l’assaut final d’Israël contre la ville de Gaza…
  • Avec la colonisation de la Cisjordanie qui s’intensifie, et Netanyahou qui déclare « Cet endroit est à nous »…
  • Avec le « plan de paix en 20 points de Trump », qui instaurerait à Gaza un nouveau mandat néocolonial, niant toute autodétermination palestinienne…
  • Avec des négociations qui risquent simplement de servir de prétexte pour blâmer le Hamas pour la poursuite du génocide…

Face à tout cela, nous devons nous lever davantage au côté des millions de personnes qui manifestent partout dans le monde pour exiger la fin de cet horrible carnage. La mobilisation augmente au Québec et au Canada, mais elle demeure bien insuffisante pour mettre fin à la complicité du Canada.

Nous appelons donc toutes les organisations et toutes les personnes solidaires de la Palestine à faire le maximum DÈS MAINTENANT pour contribuer à une participation massive dans les rues de Montréal le 26 octobre prochain.

Pour cela, vous pouvez utiliser les outils visuels de mobilisation regroupés dans ce dossier.
Vous y trouverez une affiche et des tracts, de même que des visuels pour Facebook et Instagram.
 
Nous ne nous tairons pas devant la famine, le massacre et la déportation des Palestinien.nes!
Carney : la complicité du Canada avec le génocide doit cesser!
Nous exigeons un maximum de sanctions contre Israël maintenant!
 

En solidarité avec la Palestine, mobilisons pour le 26 octobre!

L’article MANIFESTATION 26 OCTOBRE à Montréal: Mobilisons dès maintenant! est apparu en premier sur .

]]>
Résolution de la section C-15 du SPGQ https://urgencepalestine.quebec/resolution-de-la-section-c-15-du-spgq/ Wed, 01 Oct 2025 13:19:16 +0000 https://urgencepalestine.quebec/?p=1187 Nous publions ci-dessous la résolution adoptée le 24 septembre 2025 par la section C-15 du Syndicat de professionnelles et professionnels

L’article Résolution de la section C-15 du SPGQ est apparu en premier sur .

]]>
Nous publions ci-dessous la résolution adoptée le 24 septembre 2025 par la section C-15 du Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ), demandant au SPGQ « de se positionner en faveur du désinvestissement de la CDPQ de toutes les entreprises associées à des violations des droits humains et du droit international en Palestine » et d’intervenir en ce sens auprès de la CDPQ, de Retraite Québec, de la CNESST et du RREGOP. La résolution demande aussi au SPGQ d’intervenir auprès du gouvernement du Québec pour la fermeture du bureau du Québec à Tel-Aviv, et auprès du gouvernement du Canada pour que cesse la vente de tout matériel militaire à Israël.

La section C-15 regroupe des employé.es de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) et de l’Office québécois de la langue française (OQLF).


SPGQ-C-15

 Résolution pour le désinvestissement de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ)
en solidarité avec le peuple palestinien

 

Considérant que plusieurs organisations internationales majeurs dont l’ONU, Amnesty International, l’association internationale des chercheurs en génocide, ainsi que des organisations israéliennes telles que B’Tselem ont déclaré qu’un « Génocide est en cours à Gaza »

Considérant qu’Israël mène une politique de famine contre les habitants de Gaza en imposant un blocus total de l’aide humanitaire et de l’accès à l’eau et aux médicaments et que l’ONU a déclaré « l’État de famine » le 22 août 2025;

Considérant que l’occupation israélienne des Territoires palestiniens viole le droit international, la IVe Convention de Genève et la Résolution 2334 du Conseil de sécurité de l’ONU (2016) appelant à la fin des colonies ou exigeant « d’Israël qu’il arrête immédiatement et complètement toutes ses activités de peuplement dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est »;

Considérant l’appel de plus de 30 syndicats palestiniens à cesser d’armer Israël et à mettre fin à toute complicité avec ses crimes, dont le génocide à Gaza (source : Workers In Palestine );

Considérant les liens économiques et politiques entre le Québec et Israël, notamment par la présence d’un bureau du Québec à Tel-Aviv;

Considérant qu’au 31 décembre 2024, la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), gestionnaire de fonds de pension de travailleuses et travailleurs du Québec, a investi 27,4 milliards de dollars dans 76 entreprises liées à l’occupation, à la colonisation israélienne et au génocide du peuple palestinien, raison pour laquelle, la caisse a été directement visée par le rapport de Mme Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations unies pour les territoires palestiniens occupés, rapport intitulé « De l’économie d’occupation à l’économie de génocide » et qui accuse la CDPQ de «Participer à l’économie du génocide » à Gaza;

Considérant que le Régime des rentes du Québec (RRQ), auquel participent toutes les travailleuses et les travailleurs du Québec, constituent parmi les plus gros déposants de la CDPQ;

Considérant que le Régime de retraite du personnel employé du gouvernement et des organismes publics (RREGOP), qui gère notre fond de retraite, est le troisième plus important déposant de la CDPQ;

 

Il est proposé que le SPGQ-C15:

Demande au SPGQ de se positionner en faveur du désinvestissement de la CDPQ de toutes les entreprises associées à des violations des droits humains et du droit international en Palestine;

Demande au SPGQ de demander à la CDPQ de se désengager immédiatement des entreprises identifiées comme complices du génocide, de l’occupation et de la colonisation israéliennes des Territoires palestiniens, et de mettre en œuvre un processus transparent de contrôle afin de garantir qu’aucune entreprise dans laquelle elle investira à l’avenir ne soit associée à des violations des droits humains et du droit international;

Demande au SPGQ d’exercer une pression sur le RRQ et la CNESST pour que la CDPQ se désinvestisse des entreprises impliquées dans des violations des droits humains et du droit international en Palestine;

Demande au SPGQ de mandater ses représentant.e.s au Comité de retraite et au Comité de placement du RREGOP et à ses représentant.e.s au Conseil d’administration de Retraite Québec de porter au sein de ces instances les demandes de désinvestissement susmentionnées;

Demande au SPGQ d’inviter l’ensemble du milieu syndical québécois à prendre une position semblable et à diffuser, partout où c’est possible, un refus catégorique de toute forme de complicité avec un État génocidaire et participe à la formation d’un mouvement élargi pour cet enjeu.

Demande au SPGQ de demander au gouvernement du Québec de fermer immédiatement son bureau à Tel-Aviv, un bureau consacré au maintien et à l’intensification de liens économiques et politiques avec Israël;

Demande au SPGQ de demander au gouvernement du Canada de mettre fin immédiatement à la vente de tout matériel militaire à Israël, incluant les composantes de ce matériel militaire, même si cela n’est pas transigé directement avec Israël.

L’article Résolution de la section C-15 du SPGQ est apparu en premier sur .

]]>
La déclaration du Canada reconnaissant l’État de Palestine https://urgencepalestine.quebec/la-declaration-du-canada-reconnaissant-letat-de-palestine/ Tue, 23 Sep 2025 12:53:14 +0000 https://urgencepalestine.quebec/?p=1178 La déclaration du Canada reconnaissant l’État de Palestine : Une reconnaissance sans effet qui nie même le droit à l’autodétermination

L’article La déclaration du Canada reconnaissant l’État de Palestine est apparu en premier sur .

]]>
La déclaration du Canada reconnaissant l’État de Palestine :

Une reconnaissance sans effet
qui nie même le droit à l’autodétermination

Tiohtià:ke/Mooniyang/Montréal, le 23 septembre 2025 – Le dimanche, 21 septembre, le premier ministre Carney a publié une déclaration reconnaissant l’État de Palestine. Cette reconnaissance s’harmoniserait « pleinement avec les principes d’autodétermination et les droits fondamentaux de la personne inscrits dans la Charte des Nations Unies ». Mais dans les faits, elle les nie par les conditions qu’elle prescrit. De plus, elle restera sans effet car, même après deux ans de génocide, le Canada ne donne toujours aucune indication de vraiment vouloir remplir ses obligations internationales à l’égard du peuple palestinien.

Une autodétermination… déterminée par des puissances occidentales

La déclaration du Canada ne fait aucune mention du cadre de référence de l’ONU, la véritable « communauté internationale », concernant la Palestine. Aucune mention des résolutions historiques de l’ONU, ni de celle du 18 septembre 2024 donnant un délai maximum d’un an à Israël pour mettre fin à son occupation et sa colonisation illégales. Aucune mention des décisions de la Cour internationale de justice, qui reconnaissait dès janvier 2024 qu’il était plausible qu’un génocide soit en cours à Gaza, ni des mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale contre Benjamin Netanyahou, le Premier ministre d’Israël, et Yoav Gallant, l’ancien ministre de la Défense d’Israël.

La déclaration du Canada fait quelques constats incriminants envers Israël mais ne lui adresse aucune demande. Elle détermine que c’est l’Autorité palestinienne – considérée comme collaboratrice de l’occupation israélienne par bon nombre de Palestinien·nes – qui prendra les rênes de l’État palestinien, moyennant des « réformes essentielles » qu’elle s’est engagée à mener « directement auprès du Canada et de la communauté internationale ». Elle détermine finalement que l’État palestinien sera démilitarisé.

Toutes ces questions, c’est aux Palestiniens et Palestiniennes d’en décider. Or il semble que le seul choix qu’on leur laissera sera celui de choisir, parmi des partis et des candidats qui seront jugés acceptables par la « communauté internationale », quels seront les gestionnaires palestiniens de leur nouveau carcan néocolonial et néolibéral.

Une reconnaissance pour tenter de sauver la face

La déclaration d’indépendance de la Palestine a eu lieu le 15 novembre 1988. Un mois plus tard, l’Assemblée générale des Nations Unies en prenait acte et reconnaissait son droit d’exercer sa souveraineté sur son territoire occupé par Israël depuis 1967 (Gaza, Cisjordanie incluant Jérusalem-Est).

C’est donc 37 ans plus tard que le Canada en arrive à cette reconnaissance, mais surtout après deux ans d’un génocide toujours en cours, qu’il n’a jamais reconnu comme tel, et dont il demeure complice de diverses façons jusqu’à aujourd’hui.

Depuis quelques mois, le nouveau ton plus incisif du Canada et de certains autres pays occidentaux vis-à-vis Israël, tout comme leur reconnaissance symbolique actuelle de l’État de Palestine, ne visent qu’à tenter de faire oublier qu’ils ont laissé Israël commettre toutes ses horreurs et qu’ils en ont été complices.

Des sanctions à long-terme, sévères et concertées contre Israël sont nécessaires

Aucune déclaration ne lèvera le blocus israélien, n’arrêtera le génocide et la colonisation du peuple palestinien. Aucune déclaration ne mettra fin à l’occupation militaire israélienne. Seules des sanctions à long-terme, sévères et concertées contre Israël peuvent réalistement contribuer à atteindre ces objectifs.

Si le Canada ne veut pas demeurer complice des crimes d’Israël, c’est là le chemin à emprunter immédiatement en déployant tous les moyens d’action politique et économique à sa disposition, en tant qu’État.

Mais la teneur de sa déclaration reconnaissant l’État de Palestine montre que sa démarche est encore essentiellement guidée par les intérêts d’Israël et de sa propre alliance avec cet État voyou et non par le droit international et la défense des droits du peuple palestinien. Seule une mobilisation populaire beaucoup plus grande au Québec et au Canada pourront forcer un changement de politique.

– 30 –

Citation

« Les sanctions personnelles imposées par le Canada à quelques colons et à deux ministres israéliens sont insignifiantes. Ce ne sont pas quelques individus, mais bien l’État d’Israël qui est responsable de l’occupation militaire et de la colonisation illégales du territoire palestinien depuis 1967, et du génocide en cours depuis deux ans. C’est contre l’État d’Israël qu’un maximum de sanctions doit être appliqué immédiatement. »

– Raymond Legault, Coalition du Québec URGENCE Palestine

L’article La déclaration du Canada reconnaissant l’État de Palestine est apparu en premier sur .

]]>
Résolution de la municipalité de Saint-Valérien https://urgencepalestine.quebec/resolution-de-la-municipalite-de-saint-valerien/ Sun, 14 Sep 2025 17:36:04 +0000 https://urgencepalestine.quebec/?p=1166 Nous publions ci-dessous la résolution adoptée le 8 septembre 2025 par le conseil municipal de Saint-Valérien demandant le retrait par

L’article Résolution de la municipalité de Saint-Valérien est apparu en premier sur .

]]>
Nous publions ci-dessous la résolution adoptée le 8 septembre 2025 par le conseil municipal de Saint-Valérien demandant le retrait par la Caisse de dépôts et placements du Québec des investissements complices des crimes de guerre d’Israël ainsi que la fermeture par le gouvernement du Québec de son bureau à Tel-Aviv.

EXTRAIT DU PROCÈSVERBAL de la séance ordinaire du conseil municipal, tenue le 8 septembre 2025, à la salle du conseil, 181, route Centrale à SaintValérien

Sont présents les conseillers suivants

  1. MM. Donald Dubé, Christian Beaulieu, Gilles SaintPierre, Ghislain Blais, Carl Desrosiers et Christian StPierre, conseillers, formant quorum sous la présidence du maire, Robert Savoie. Mmes MariePaule Cimon, directrice générale et greffièretrésorière et Magali Savoie, greffière- trésorière adjointe étaient aussi présentes

2025-146 

Retrait par la Caisse de dépôt et placements du Québec (CDPQ) des investissements complices des crimes de guerre d’Israël 

CONSIDÉRANT QU’Israël a tué plus de 60 000 personnes palestiniennes depuis octobre 2023, dont 70 % sont des femmes et des enfants

CONSIDÉRANT QUE des organisations de défense des droits humains comme Amnistie internationale et des expert es comme la rapporteuse spéciale des Nations Unies, Me Francesca Albanese, ont qualifié l’assaut israélien contre Gaza depuis octobre 2023 de génocide

CONSIDÉRANT QUE l’occupation israélienne des Territoires palestiniens viole le droit international, la IVe Convention de Genève et la Résolution 2334 du Conseil de sécurité de l’ONU (2016) appelant à la fin des colonies

CONSIDÉRANT QU’Israël mène des offensives militaires en violation du droit international dans plusieurs pays voisins, comme le Liban et la Syrie

CONSIDÉRANT QU’au 31 décembre 2024, la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a investi 27,4 milliards de dollars dans 76 entreprises qui profitent de l’occupation israélienne et du génocide en Palestine

CONSIDÉRANT QU’il est contraire à nos valeurs humanitaires de paix et de justice que nos fonds publics contribuent à ce qui a été qualifié d’une « économie du génocide » par l’ONU

CONSIDÉRANT QUE la CDPQ gère l’argent des fonds de pensions de l’ensemble de la population du Québec, dont le Régime des rentes du Québec, du Fonds de la santé de la sécurité du travail (CNESST) et du Fonds d’assurance automobile du Québec (SAAQ)

CONSIDÉRANT QUE plus de 6 500 000 Québécois es contribuent ou bénéficient des fonds gérés par la CDPQ

CONSIDÉRANT QUE le gouvernement du Québec entretient des liens économiques et politiques avec le gouvernement israélien, entre autres à travers le bureau du Québec à Tel Aviv

EN CONSÉQUENCE, il est proposé par Carl Desrosiers, appuyé par Donald Dubé et résolu à l’unanimité que la municipalité de SaintValérien

Demande à la CDPQ de retirer immédiatement tous ses investissements des entreprises identifiées complices du génocide, de l’occupation et de la colonisation israéliennes en Palestine

Demande à la CDPQ de mettre en place un processus transparent de contrôle afin de garantir qu’aucune entreprise dans laquelle elle investira à l’avenir n’est associée à des violations des droits humains et du droit international

Demande aux membres du comité de retraite et du comité de placement du Régime de retraite des élus municipaux (RREM) ainsi qu’aux membres du conseil d’administration de Retraite Québec de porter au sein de ces instances les demandes de désinvestissement susmentionnées

Demande à la Fédération québécoise des municipalités (FMQ) de se positionner en faveur du désinvestissement de la CDPQ de toutes les entreprises associées à des violations des droits humains et du droit international en Palestine

Demande au gouvernement du Québec de fermer immédiatement son bureau à TelAviv, un bureau consacré au maintien de liens économiques et politiques avec Israël

Adopté avec dispense de lecture

(S) Magali Savoie 

(S) Robert Savoie 

Greffièretrésorière adjointe 

Maire 

Copie certifiée conforme le 10 septembre 2025 

af avoie 

Magali Savoie, Greffièretrésorière adjointe 

L’article Résolution de la municipalité de Saint-Valérien est apparu en premier sur .

]]>
RPC et PSP détiennent plus d’actions de Lockheed Martin que La Caisse selon La Presse Canadienne https://urgencepalestine.quebec/les-fonds-de-pension-investissement-rpc-et-psp-detiennent-plus-dactions-de-lockheed-martin-que-la-caisse-selon-la-presse-canadienne/ Wed, 03 Sep 2025 02:16:54 +0000 https://urgencepalestine.quebec/?p=1153 À l’instar de la Caisse de dépôt et placement du Québec qui investit dans la guerre génocidaire en Israël, des

L’article RPC et PSP détiennent plus d’actions de Lockheed Martin que La Caisse selon La Presse Canadienne est apparu en premier sur .

]]>
À l’instar de la Caisse de dépôt et placement du Québec qui investit dans la guerre génocidaire en Israël, des fonds de retraite fédéraux canadiens sont coupables d’investissement dans des entreprises qui continuent de fournir des armes à Israël. Un article publié récemment par La Presse Canadienne décrivant cette situation a été repris par plusieurs médias francophones. En voici une liste:

L’article RPC et PSP détiennent plus d’actions de Lockheed Martin que La Caisse selon La Presse Canadienne est apparu en premier sur .

]]>
Résolution du Conseil municipal de Saint-Germain-de-Kamouraska https://urgencepalestine.quebec/resolution-du-conseil-municipal-de-saint-germain-de-kamouraska/ Mon, 01 Sep 2025 16:22:15 +0000 https://urgencepalestine.quebec/?p=1141 Nous publions ci-dessous la résolution adoptée à la majorité, le 4 août 2025, par le conseil municipal de Saint-Germain-de-Kamouraska, à

L’article Résolution du Conseil municipal de Saint-Germain-de-Kamouraska est apparu en premier sur .

]]>
Nous publions ci-dessous la résolution adoptée à la majorité, le 4 août 2025, par le conseil municipal de Saint-Germain-de-Kamouraska, à la suite d’une démarche du Centre des travailleurs et travailleuses immigrants (CTTI) du Bas-Saint-Laurent inspiré par la campagne « Sortons la Caisse des crimes en Palestine ». Cette résolution a fait l’objet d’une publication sur le site de Radio-Canada : Une résolution au Kamouraska pour « la fin du génocide à Gaza »


Province de Québec

Municipalité de Saint-Germain-de-Kamouraska

[extrait du] Procès-verbal de la séance ordinaire du lundi 4 août 2025

Procès-verbal de la séance ordinaire du conseil municipal tenue le lundi 4 août 2025 à compter de 19 heures 30 à la salle municipale, située au 506, rue Jean-Baptiste-Moreau, à Saint-Germain-de-Kamouraska.

Sont présents :

  • Monsieur Roger Moreau, maire
  • Madame Julie Gagnon, conseillère
  • Madame Catherine Legault, conseillère
  • Monsieur Maxime Alexandre, conseiller
  • Madame Jacinthe Thiboutot, conseillère
  • Les membres du conseil forment quorum sous la présidence du maire.
  • Assiste également à la séance, Hélène B. Bernier, directrice générale et greffière-trésorière.

(…)

RÉSOLUTION NUMÉRO 2025-08-192

Résolution en solidarité avec le peuple palestinien

  • Considérant que nous croyons à l’État de droit et au respect de la vie humaine ;
  • Considérant que le Canada dit vouloir reconnaître l’État de la Palestine ;
  • Considérant que la population du Kamouraska s’est mobilisée à plusieurs reprises et de différentes façons dans les derniers mois pour apporter son soutien au peuple palestinien et demander l’action des gouvernements provincial et fédéral ;
  • Considérant que des organisations de défense des droits humains comme Amnistie internationale, B’Tselem et des expert·es comme la rapporteuse spéciale des Nations Unies, Me Francesca Albanese, ont qualifié l’assaut israélien contre Gaza depuis octobre 2023 de génocide ;
  • Considérant que l’occupation israélienne des Territoires palestiniens viole le droit international, la IVe Convention de Genève et la Résolution 2334 du Conseil de sécurité de l’ONU (2016) appelant à la fin des colonies ;
  • Considérant qu’Israël mène des offensives militaires en violation du droit international dans plusieurs pays voisins, comme le Liban et la Syrie ;
  • Considérant qu’au 31 décembre 2024, la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a investi 27,4 milliards de dollars dans 76 entreprises qui profitent de l’occupation israélienne et du génocide en Palestine ;
  • Considérant que le gouvernement du Québec entretient des liens économiques et politiques avec le gouvernement israélien, entre autres à travers le bureau du Québec à Tel-Aviv ;
  • Considérant que par le fait même le Canada et le Québec contribuent au génocide actuel en Palestine ;

Il est proposé par Julie Gagnon et résolu à la majorité des conseillers que la Municipalité de Saint-Germain-de-Kamouraska :

  • Demande la fin immédiate du blocus d’aide humanitaire à Gaza, et la fin des attaques envers les civils ;
  • Demande la fin du génocide à Gaza ;
  • Demande à la CDPQ de retirer immédiatement tous ses investissements des entreprises identifiées complices du génocide, de l’occupation et de la colonisation israéliennes en Palestine ;
  • Demande à la CDPQ de mettre en place un processus transparent de contrôle afin de garantir qu’aucune entreprise dans laquelle elle investira à l’avenir ne soit associée à des violations des droits humains et du droit international ;
  • Demande à l’Union des municipalités du Québec (UMQ) et à la Fédération québécoise des municipalités (FMQ) de se positionner en faveur du désinvestissement de la CDPQ de toutes les entreprises associées à des violations des droits humains et du droit international en Palestine.

La conseillère Catherine Legault est contre ladite proposition.

 

L’article Résolution du Conseil municipal de Saint-Germain-de-Kamouraska est apparu en premier sur .

]]>
La Caisse et la Palestine : tenter de rassurer tout en évitant de répondre https://urgencepalestine.quebec/la-caisse-et-la-palestine-tenter-de-rassurer-tout-en-evitant-de-repondre/ Wed, 23 Jul 2025 16:12:55 +0000 https://urgencepalestine.quebec/?p=1131 Réponse à la lettre ouverte dans La Presse de Charles Émond, pdg de la Caisse Le 15 juillet, La Presse

L’article La Caisse et la Palestine : tenter de rassurer tout en évitant de répondre est apparu en premier sur .

]]>
Réponse à la lettre ouverte dans La Presse de Charles Émond, pdg de la Caisse
Le 15 juillet, La Presse publiait une lettre ouverte du PDG de la Caisse, Charles Émond, intitulée “Nous nous préoccupons de la crise humanitaire en Palestine”. Dès le lendemain, nous avons contacté La Presse pour sonder leur intérêt à publier une réaction de la Coalition. Après quelques échanges, nous avons reçu la réponse suivante le 21 juillet : “La Presse a publié plusieurs textes sur cette question récemment, qui présentaient des points de vue différents, c’est pourquoi nous n’avons pas retenu le vôtre pour publication.” Il s’agit d’une réponse standard qu’on aurait pu nous faire dès le départ… Mais, en nous répondant ainsi après quelques jours de réflexion, La Presse prend surtout la décision de laisser le dernier mot à La Caisse, car elle n’a publié aucun texte de réponse à la lettre ouverte de Charles Émond.
Pour mieux comprendre cette décision, il faut savoir que c’est La Presse qui avait elle-même sollicité cette lettre ouverte de La Caisse dans des circonstances, disons, un peu troubles, autour de la publication d’un autre article intitulé “Sortez nos caisses de retraite de « l’économie du génocide »”, initialement soumis le 7 juillet et paru le 15 juillet, sous la signature de Rafaëlle Sinave et 124 autres personnes. Cette lettre avait fait l’objet de longues discussions et de nombreux ajustements de contenu entre son autrice principale et la section “Dialogue” de La Presse, qui avait indiqué, tour à tour, que la lettre pourrait être publiée le 9, puis le 10, puis le 11 juillet. Puis, coup de théâtre, l’autrice apprend le 10 juillet que La Presse décide de ne pas publier! Et enfin, dernier revirement, face aux protestations plus que légitimes de Rafaëlle Sinave, La Presse offrait une nouvelle date de publication, le 15 juillet, à condition que La Caisse – qu’ils avaient eux-mêmes pris l’initiative de solliciter entretemps – accepte de publier une lettre ouverte en même temps. Que la publication d’une lettre de citoyen.nes dépende de la publication d’une lettre d’une institution publique qui jouit de multiples forums pour faire connaître sa position est plutôt renversant!
Notons finalement que Le Devoir a décidé de ne pas publier le texte de la Coalition, en invoquant qu’une “réplique” devait être faite dans le même média que le texte critiqué. Et que Le Soleil n’a pas répondu à notre demande.

La Caisse de dépôt et placement du Québec (La Caisse) est nommément pointée du doigt dans le rapport du 30 juin de la Rapporteuse spéciale de l’ONU, Me Francesca Albanese, intitulé « De l’économie d’occupation à l’économie de génocide ». En réponse à la couverture médiatique significative de ce rapport, le PDG de La Caisse, Charles Émond, a adressé une lettre ouverte à tous les Québécois.es, parue dans La Presse le 15 juillet. Sa lecture révèle une simple opération de sauvetage de l’image de La Caisse, évitant systématiquement d’aborder les enjeux véritables tout en appelant à « continuer d’avoir un dialogue constructif ».

Quel est le fond de la question ?

Le droit international interdit de fournir des armes, de la machinerie, de l’équipement, des matériaux, des produits et des services de quelque nature que ce soit qui contribuent au génocide à Gaza, à l’établissement, au maintien ou à l’expansion des colonies israéliennes, au régime d’apartheid israélien et à l’occupation militaire en Palestine.

Ce que le rapport de Me Albanese démontre, c’est que les grandes entreprises et institutions financières de partout dans le monde ont systématiquement ignoré leurs obligations à cet égard, y compris jusqu’au génocide actuel. Le rapport de Me Albanese indique que la CDPQ investit 9,6 milliards $ dans la quarantaine de compagnies qui y sont nommées. Me Albanese indique qu’il ne s’agit que de la pointe de l’iceberg. Une analyse plus détaillée de la Coalition du Québec URGENCE Palestine et du Mouvement pour une paix juste, en avril 2025, montre en effet qu’il s’agit plutôt de 27,4 milliards $ dans 76 entreprises. C’est sur cette base que se mène la campagne panquébécoise « Sortons la Caisse des crimes en Palestine ».

La Caisse déforme ou minimise ce qui lui est reproché

D’entrée de jeu, la Caisse se disculpe et se veut rassurante. Elle ramène les critiques qui lui sont adressées à des « allégations ». Elle se défend par la simple réaffirmation de sa bienveillance. Et elle prétend qu’elle a déjà agi, en bloquant tout nouvel investissement en Israël et dans le Territoire palestinien occupé (TPO).

Or, comme nous l’avons fait savoir plusieurs fois à la Caisse, ce qui nous préoccupe, ce ne sont pas principalement ses investissements en Israël, mais bien ses investissements dans des compagnies de partout dans le monde, dont certaines activités s’inscrivent dans l’économie d’occupation et l’économie de génocide, dénoncées par Me Albanese. M. Charles Émond nomme bien quelques-unes de ces compagnies, mais il prend soin de ne jamais mentionner ce qui leur est reproché.

Concernant Lockheed Martin, qui fournit à Israël la majorité des avions servant à bombarder Gaza, largement responsables pour les 62 000 morts et 112 000 blessés depuis le début du génocide, M. Émond ramène le problème à « une exposition de 0,025 % » dans « des actions déjà en circulation sur les marchés, qui font partie de paniers de titres standards ». En quoi ce jargon financier exonère-t-il La Caisse ?

Concernant Caterpillar, M. Émond affirme qu’il « est extrêmement difficile de tracer une ligne entre les entreprises qui ont des politiques pourtant claires et l’utilisation finale de leurs produits par leurs clients ». Or l’utilisation des bulldozers D9 de Caterpillar par l’armée israélienne pour démolir des dizaines de milliers de maisons palestiniennes est documentée depuis des décennies et a fait l’objet de nombreuses campagnes de dénonciation, notamment par Human Rights Watch (2004) et Amnesty International (2010). Dans le génocide en cours à Gaza, les bulldozers D9 de Caterpillar ont joué et continuent de jouer un rôle central dans la destruction impitoyable de toutes les infrastructures civiles de Gaza. M. Émond mentionne aussi que Caterpillar « fabrique des machines pour usage dans la construction, dont de grands projets d’infrastructure ». Nous lui rappelons qu’en plus des démolitions, cette entreprise a notamment participé aux « grands projets d’infrastructure » des colonies où plus de 700 000 Israélien.nes vivent illégalement dans le TPO, et du mur de séparation de plus de 700 kilomètres qui a servi à annexer près de 10 % de la Cisjordanie.

Pour qu’un dialogue soit possible, il faut un réel attachement aux droits

Les activités des compagnies mentionnées ci-haut et de dizaines d’autres dans lesquelles la Caisse investit participent à des crimes commis par Israël. De répéter qu’il ne s’agit que d’une petite partie de leurs activités dans le monde démontre le peu d’importance qu’accorde la Caisse au droit international et, particulièrement, aux  violations des droits du peuple palestinien.

La Caisse décrit la situation en Palestine avec des termes vagues comme « conflit » et « crise humanitaire », alors que c’est d’occupation militaire, de colonisation, d’apartheid et de génocide qu’il s’agit, comme le démontre bien le rapport de Me Albanese. Il documente abondamment la participation de nombreuses entreprises à travers le  monde, dont la CDPQ, à la commission de ces crimes.

C’est notre argent que gère la Caisse et elle doit le faire de manière responsable, éthique et transparente. S’assurer qu’aucun de ses investissements ne contribue, de manière directe ou indirecte aux crimes commis contre le peuple palestinien fait partie de ses obligations. À mesure que la population québécoise est mise au courant, son  indignation croît. Le déni total de la Caisse ne passera pas !

 

  • Bruce Katz (Palestiniens et Juifs Unis — PAJU)
  • Martine Eloy (Collectif Échec à la guerre)
  • Raymond Legault (porte-parole de la Coalition du Québec URGENCE Palestine)
  • Amélie Nguyen (Centre international de solidarité ouvrière — CISO)
  • Catherine Pappas (Alternatives)
  • Glenn Rubenstein (Voix juives indépendantes — Montréal)

membres du Comité de coordination de la Coalition du Québec URGENCE Palestine

L’article La Caisse et la Palestine : tenter de rassurer tout en évitant de répondre est apparu en premier sur .

]]>
Sortez nos caisses de retraite de « l’économie du génocide » https://urgencepalestine.quebec/sortez-nos-caisses-de-retraite-de-leconomie-du-genocide/ Wed, 16 Jul 2025 19:55:29 +0000 https://urgencepalestine.quebec/?p=1118 Un collectif de 125 cosignataires demande que la CDPQ se libère de tout actif contribuant à la colonisation, l'occupation et le génocide palestinien.

L’article Sortez nos caisses de retraite de « l’économie du génocide » est apparu en premier sur .

]]>
Cette lettre ouverte a été publiée dans La Presse le 15 juillet 2025, à 21 h.

Un collectif de 125 cosignataires demande que la Caisse de dépôt et placement du Québec se libère de tout actif contribuant à la situation actuelle à Gaza

par Rafaëlle Sinave
Enseignante en techniques de travail social, membre du Syndicat des professeures et professeurs du cégep du Vieux Montréal (SPCVM), déléguée au CCMM-CSN, l’autrice signe au nom d’un collectif de 125 cosignataires*

Nous, enseignants, syndicalistes, étudiants et citoyens de tout horizon sommes consternés que la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) engage la population québécoise dans les crimes commis en Palestine par l’investissement de ses principaux fonds de retraite dans des entreprises ayant des activités liées à la colonisation et au génocide palestinien.

Un préposé d’un hôpital de Rouyn-Noranda épargne chaque mois pour sa retraite, sans savoir que cet argent pourrait financer le bombardement d’hôpitaux à Gaza. Une enseignante de maternelle à Montréal cotise pour ses vieux jours, sans imaginer que son argent pourrait contribuer à détruire des écoles palestiniennes.

Chaque Québécois de 65 ans et plus touchera des prestations de retraite du Régime de rentes du Québec (RRQ), le plus gros déposant de la CDPQ (125,9 milliards de dollars).

Comme des millions de Québécois, ces deux travailleurs contribuent également au Régime de retraite du personnel employé du gouvernement et des organismes publics (RREGOP), troisième déposant en importance (91,4 milliards) de la CDPQ.

Le mur du silence est maintenant rompu. Le fracassant rapport de la rapporteuse spéciale des Nations unies, Francesca Albanese, révélait le 30 juin dernier la complicité de sociétés d’État et d’entreprises mondiales bénéficiant « d’un système économique du génocide » en Palestine… La CDPQ figure parmi les institutions montrées du doigt dans le rapport.

Rappelons que la CDPQ est un héritage de la Révolution tranquille, un modèle qui fait l’envie du monde entier. Une société d’État qui veille à la bonne santé financière du bas de laine de la société québécoise. Nous savons maintenant que la CDPQ engage les Québécois et les Québécoises dans un système de complicité bien malgré eux.

À Gaza, selon l’UNRWA, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, on compte aujourd’hui le plus grand nombre d’enfants amputés par habitant dans le monde. Selon un rapport d’avril 2025 du Bureau central palestinien des statistiques⁠, 39 384 enfants ont perdu un de leurs parents ou les deux depuis octobre 2023.

Ces chiffres ne sont pas abstraits. Ce sont les conséquences concrètes de bombes, de drones, d’armes, fabriquées par Lockheed Martin, Boeing ou General Dynamics – des entreprises dans lesquelles la CDPQ investit.

La valeur de ses investissements dans 24 entreprises du secteur militaire impliquées dans des violations du droit international en Palestine est passée de 2 milliards à 3,4 milliards entre 2023 et 2024.

La CDPQ tire profit des bombes qui explosent sur Gaza, et avec elle, tous les Québécois et toutes les Québécoises deviennent complices du génocide, de l’occupation et de la colonisation de la Palestine. Nous refusons de participer à ce que Francesca Albanese qualifie de « l’un des génocides les plus cruels de l’histoire moderne ».

Alors que le monde s’enfonce dans une ère d’instabilité géopolitique, les pays occidentaux – dont le Canada – prennent un virage militariste inquiétant. Le Québec ne fait pas bande à part, avec sa volonté de se tailler une place dans la lucrative industrie militaire. La Chambre de commerce du Montréal métropolitain et la CDPQ ont, quant à elles, déjà affirmé y voir une intéressante occasion d’affaires en soulignant l’opportunité pour la société québécoise d’y investir.

Face à cette offensive assumée, un contre-discours s’impose. Rappelons-nous que derrière chaque promesse de rendement dans le secteur militaire se cache une réalité sanglante. L’industrie de la mort ne peut et ne doit pas être le socle de notre avenir collectif.

 

Pas en notre nom

Nous refusons que nos retraites soient bâties sur la souffrance du peuple palestinien qui lutte depuis plus de 77 ans pour sa liberté, ni celle d’aucun autre peuple. En mars 2025, le lancement de la campagne Sortons la Caisse des crimes en Palestine⁠, chapeautée par la Coalition Québec URGENCE Palestine, a permis le déploiement d’une mobilisation à l’échelle de la province pour exiger que la CDPQ désinvestisse immédiatement dans des entreprises liées à l’occupation, à la colonisation et aux violations du droit international.

Indignées et indignés d’apprendre que la CDPQ investit 27,4 milliards dans 76 entreprises complices, plusieurs syndicats locaux et nationaux (FAE, FNEEQ-CSN, CCMM-CSN) ont déjà adopté une résolution commune pour exiger le désinvestissement.

Partout au Québec, des syndicats, des groupes communautaires, des étudiantes et étudiants, des élues et des élus se lèvent. La mobilisation s’amplifie.

La CDPQ a les moyens d’agir autrement. Elle a déjà retiré ses investissements de l’industrie du tabac et de la production de pétrole. Charles Emond, PDG de la CDPQ, a lui-même déclaré devant la Commission des finances publiques de l’Assemblée nationale le 6 mai dernier que la Caisse n’a pas d’investissement dans des entreprises qui arment la Russie. Pourquoi persiste-t-elle alors à investir dans des crimes de guerre en Palestine ?

Si l’État québécois a désigné la CDPQ comme gestionnaire de notre portefeuille collectif, celle-ci a l’obligation de faire preuve d’une transparence exemplaire et de rendre des comptes à la population québécoise.

 

* Ces personnes ont signé la lettre aux côtés de plus de 100 autres cosignataires : Safa Chebbi, porte-parole du Collectif Désinvestir pour la Palestine (D4P) et étudiante à la maîtrise en sociologie de l’UQAM ; Gérald Larose, professeur associé à l’École de travail social de l’UQAM, président de la CSN 1983-1999 ; Martine Delvaux, écrivaine ; Luc Picard, auteur et réalisateur ; Amir Khadir, médecin et ancien député de l’Assemblée nationale du Québec ; Amélie Nguyen, coordonnatrice du Centre international de solidarité ouvrière (CISO) ; Michel Seymour, professeur honoraire du département de philosophie, membre du Syndicat général des professeurs et professeures de l’Université de Montréal (SGPUM) ; Mireille Tawfik, enseignante en francisation à la formation générale aux adultes, membre de l’Alliance des professeures et professeurs de Montréal (APPM – FAE) ; Ricardo Peñafiel, professeur associé, département de science politique, membre du Syndicat des professeures et professeurs enseignants de l’UQAM (SPPEUQAM/FNEEQ-CSN) ; Maude Ménard-Dunn, enseignante en techniques de travail social, membre du Syndicat du personnel enseignant du Cégep de Sherbrooke (SPECS-CSN) ; Jonathan Durand Folco, professeur à l’Université Saint-Paul ; François Saillant, militant pour le droit au logement et auteur ; Paul Eid, professeur, département de sociologie, UQAM ; Stephan Reichhold, directeur général de la Table de concertation des organismes au service des personnes immigrantes et réfugiées (TCRI) ; Rachad Antonius, professeur associé, UQAM.

L’article Sortez nos caisses de retraite de « l’économie du génocide » est apparu en premier sur .

]]>
« De l’économie d’occupation à l’économie de génocide » : le troisième rapport de la Rapporteuse spéciale de l’ONU, Me Francesca Albanese https://urgencepalestine.quebec/de-leconomie-doccupation-a-leconomie-de-genocide-le-troisieme-rapport-de-la-rapporteuse-speciale-de-lonu-me-francesca-albanese/ Wed, 02 Jul 2025 22:43:17 +0000 https://urgencepalestine.quebec/?p=1087 Le troisième rapport de la Rapporteuse spéciale de l’ONU, Me Francesca Albanese dénonce nommément la Caisse de dépôt et placement

L’article « De l’économie d’occupation à l’économie de génocide » : le troisième rapport de la Rapporteuse spéciale de l’ONU, Me Francesca Albanese est apparu en premier sur .

]]>
Le troisième rapport de la Rapporteuse spéciale de l’ONU, Me Francesca Albanese dénonce nommément la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) parmi les institutions financières, dont les investissements «ont continué à soutenir, à profiter et à normaliser une économie fonctionnant en mode génocidaire».

En date du 30 juin 2025, la Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la situation des droits humains dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, Me Francesca Albanese, a rendu public son troisième rapport intitulé De l’économie d’occupation à l’économie de génocide, qui n’est présentement disponible qu’en anglais. Dès qu’il deviendra disponible en français, nous vous en fournirons la référence ici.

Le 3 juillet, Me Albanese a été impliquée dans deux événements dans le cadre de la présentation officielle de ce rapport :

  1. Un dialogue interactif avec le Conseil des droits de l’homme des Nations unies, dont l’enregistrement est disponible ici :https://webtv.un.org/en/asset/k14/k14llo591tL’intervention initiale de Francesca Albanese est entre 10′ 05″ et 19′ 15″ et elle est suivie de trois heures de déclarations des représentant.es de divers pays.

  2. Une conférence de presse dont l’enregistrement est disponible ici : https://webtv.un.org/en/asset/k1a/k1a90qctnz. La présentation initiale de Francesca Albenese dure 9 minutes et la conférence de presse dure une heure en tout.

Contenu général du rapport

« Dans le présent rapport, la Rapporteuse spéciale sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967 enquête sur la mécanique corporative qui soutient le projet colonial israélien de déplacement et de remplacement des Palestiniens dans le territoire occupé. Alors que les dirigeants politiques et les gouvernements se dérobent à leurs obligations, de trop nombreuses entreprises ont profité de l’économie israélienne d’occupation illégale, d’apartheid et maintenant de génocide. »

  • Extrait du résumé apparaissant en page couverture du rapport (notre traduction)

Le rapport de Me Albanese examine le rôle que les entreprises israéliennes et internationales ont joué dans la mise en œuvre, le maintien et l’extension de l’occupation et de la colonisation illégales du territoire palestinien par Israël depuis 1967. Et comment leur participation s’est poursuivie et s’est même accrue dans la phase génocidaire actuelle du projet de dépossession du peuple palestinien.

La plus grande partie du rapport est consacrée à illustrer comment huit secteurs clés du monde corporatif ont participé aux crimes d’Israël, les ont facilités, ou ont contribué à les justifier. Ces huit secteurs sont les suivants (rassemblés en trois groupes dans le rapport) :

DÉPLACEMENT FORCÉ DE LA POPULATION PALESTINIENNE

  1. Le secteur militaire, comprenant non seulement les entreprises produisant les armements (telles Elbit Systems, Israel Aerospace Industries, Lockheed Martin), mais aussi tous les intermédiaires assurant leur vente/achat et leur transport, les programmes de recherche permettant de les perfectionner, etc.
    À noter : les dépenses militaires d’Israël ont augmenté de 65 % de 2023 à 2024, garantissant une forte augmentation des bénéfices annuels de ce secteur.

  2. Le secteur technologique, fournissant l’infrastructure civilo-militaire pour intégrer la collecte de données, la surveillance et la génération de listes de cibles par IA (le groupe israélien NSO, IBM, Hewlett-Packard, Microsoft, Alphabet, Amazon, Palantir, etc.).
    À noter : Israël a connu une croissance de 143 % des start-ups dans le domaine de la technologie militaire en 2024, et la technologie a représenté 64 % des exportations israéliennes pendant toute la durée du génocide.

  3. Le secteur de la machinerie lourde, fournissant des équipements de construction, qui sont aussi massivement employés pour la destruction des infrastructures civiles palestiniennes. On parle ici de compagnies comme Caterpillar, HD Hyundai et le Groupe Volvo.

REMPLACEMENT DE LA POPULATION PALESTINIENNE

  1. Le secteur de la construction [des colonies] sur les terres volées, impliquant encore les compagnies mentionnées au point précédent, mais aussi d’autres — comme Heidelberg Materials AG, Construcciones Auxiliar de Ferrocariles, etc. — impliquées dans le développement des routes et des infrastructures de transport public qui sont importantes pour établir et assurer la croissance des colonies en les reliant à Israël.

  2. Le secteur de l’accaparement et du contrôle des ressources naturelles (eau, électricité, charbon, gaz, pétrole) qu’il s’agisse des ressources du territoire palestinien ou de l’acheminement de ressources importées vers ce territoire. Y sont impliquées et en profitent des compagnies comme l’Israélienne Mekorot, pour l’eau; la Drummond Company Inc (É.-U.) et Glencore PLC (Suisse), pour le charbon… en provenance de la Colombie et de l’Afrique du Sud; la Chevron Corporation en partenariat avec NewMed Energy (Israël), et BP PLC, pour le gaz naturel; BP, Chevron et Petrobras, pour le pétrole.

  3. Le secteur du commerce des fruits de l’illégalité, incluant le secteur agroalimentaire, le commerce de détail mondial (ne faisant généralement aucune distinction entre les produits provenant d’Israël et ceux provenant des colonies) et le tourisme sous occupation (Booking.com et Airbnb). Concernant le secteur agroalimentaire, le rapport élabore sur deux compagnies : Tnuva, le plus grand conglomérat alimentaire d’Israël, maintenant détenu majoritairement par le groupe chinois Bright Food (Group) Co, Ltd et Netafim, leader mondial de la technologie d’irrigation au goutte-à-goutte, maintenant détenu à 80 % par la société mexicaine Orbia Advance Corporation…

FACILITATEURS (y compris la CDPQ, qui y est nommée)

« Une liste de facilitateurs – sociétés financières, de recherche, juridiques, de conseil, de médias et de publicité – longtemps impliqués dans le maintien de l’occupation coloniale par le biais du savoir, des récits, des compétences et des investissements, ont continué à soutenir, à tirer profit et à normaliser une économie fonctionnant en mode génocidaire. La présente section se concentre uniquement sur deux catalyseurs clés : le secteur financier et le secteur universitaire ».

  • Paragraphe 72 du rapport (notre traduction et notre emphase)
  1. Le secteur financier fournissant des fonds à l’État israélien et aux acteurs corporatifs. De 2022 à 2024, le budget militaire israélien est passé de 4,2 % à 8,3 % du PIB, entraînant le budget public dans un déficit de 6,8 % qu’Israël a financé en haussant ses émissions de bons du Trésor (dont 8 milliards de dollars en mars 2024 et 5 milliards de dollars en février 2025). Plus de 400 grands investisseurs, originaires de 36 pays, ont acheté ces obligations souscrites par certaines des plus grandes banques du monde, dont BNP Paribas et Barclays. Parmi ces investisseurs, on retrouve les compagnies d’assurance Allianz et AXA de même que les sociétés de gestion d’actifs, Blackrock, Vanguard et PIMCO (filiale d’Allianz). Blackrock et Vanguard sont aussi parmi les plus importants bailleurs de fonds de Palantir, Microsoft, Amazon, Alphabet, IBM, Lockheed Martin et Caterpillar, Chevron et Elbitt Systems.

    « Par le biais de leur gestion d’actifs, elles [Blackrock et Vanguard] impliquent les universités, les fonds de pension et les personnes ordinaires qui investissent activement leurs économies en achetant sur leurs fonds et des fonds négociés électroniquement » (notre traduction et notre emphase)

  1. Le secteur de la production des connaissances et de la légitimation des violations (universités israéliennes et étrangères ayant divers partenariats entre elles et avec certaines compagnies impliquées dans les crimes d’Israël).

Le rapport se termine par plusieurs recommandations, dont celles-ci :

  • aux États membres de l’ONU => d’appliquer contre Israël des sanctions et un embargo total sur les armes, de suspendre les ententes commerciales ou d’investissement avec des entités impliquées dans des activités pouvant mettre en danger les Palestinien.nes, et de veiller à ce que à ce que les entreprises subissent les conséquences juridiques de leur participation à des violations graves du droit international;
  • aux entreprises => « de cesser rapidement toutes les activités commerciales et de mettre fin aux relations directement liées, contribuant et causant des violations des droits de l’homme et des crimes internationaux contre le peuple palestinien, conformément aux responsabilités internationales des entreprises et au droit à l’autodétermination ».

 

Référence explicite à la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ)

« Les fonds souverains et les fonds de pension sont également d’importants bailleurs de fonds. […] La Caisse de dépôt et placement du Québec, qui gère 473,3 milliards de dollars canadiens (328,9 milliards de dollars US) de fonds de pension pour six millions de Canadiens, a investi près de 9,6 milliards de dollars canadiens (6,67 milliards de dollars US) dans les entreprises citées dans le présent rapport, en dépit de sa politique d’investissement durable et de sa politique en matière de droits de l’homme. Entre 2023 et 2024, il a presque triplé ses investissements dans Lockheed Martin, quadruplé ses investissements dans Caterpillar et décuplé ses investissements dans HD Hyundai

    • Paragraphe 77 du rapport de Francesca Albanese (notre traduction)


Le rapport pointe donc du doigt la complicité d’une institution québécoise importante : la Caisse de dépôt et placement du Québec (La Caisse). La rapporteuse spéciale souligne explicitement l’augmentation des investissements de La Caisse dans l’entreprise d’armement Lockheed Martin, qui vend des avions de chasse F-35 à l’armée israélienne, et dans les entreprises Caterpillar et HD Hyundai, qui fournissent de l’équipement et de la machinerie utilisés depuis longtemps par Israël pour la destruction systématique des habitations et des infrastructures civiles palestiniennes, y compris dans la mise en œuvre du génocide actuel. Concernant la complicité de ces compagnies, voir les paragraphes 32, 45, 46 et 50 du rapport.

Le rapport fait voler en éclat les prétentions du président et chef de la direction de La Caisse, Charles Émond, à l’effet que le bas de laine des Québécois·es respecterait «les plus hauts standards de gouvernance, de conformité, d’éthique» dans toutes ses activités.

Questionné par la députée Alejandra Zaga Mendez le 6 avril 2025, Charles Émond avait refusé de rendre publique l’analyse de conformité des investissements de la Caisse dans Lockheed Martin à la lumière de sa politique de droits humains. M. Émond a plutôt choisi de se cacher honteusement derrière des supposées consultations avec des «experts de classe mondiale» en droit international dont il refuse de divulguer l’identité aux Québécois·es.

VOIR AUSSI Analyse du rapport 2024 de la Caisse de dépôt et placement du Québec, réalisée par la Coalition du Québec URGENCE Palestine et Just Peace Advocates, 30 avril 2025.

L’article « De l’économie d’occupation à l’économie de génocide » : le troisième rapport de la Rapporteuse spéciale de l’ONU, Me Francesca Albanese est apparu en premier sur .

]]>
La complicité de la CDPQ dénoncée dans un nouveau rapport d’enquête de la Rapporteuse spéciale de l’ONU https://urgencepalestine.quebec/de-leconomie-doccupation-a-leconomie-de-genocide-de-la-rapporteuse-speciale-de-lonu-me-francesca-albanese-y-denonce-la-cdpq/ Wed, 02 Jul 2025 18:48:50 +0000 https://urgencepalestine.quebec/?p=1080 Communiqué de presse – pour publication immédiate «De l’économie d’occupation à l’économie de génocide» La complicité de la Caisse de

L’article La complicité de la CDPQ dénoncée dans un nouveau rapport d’enquête de la Rapporteuse spéciale de l’ONU est apparu en premier sur .

]]>
Communiqué de presse – pour publication immédiate

«De l’économie d’occupation à l’économie de génocide»

La complicité de la Caisse de dépôt et placement du Québec dénoncée dans un nouveau rapport d’enquête de la Rapporteuse spéciale de l’ONU, Me Francesca Albanese

Tiohtià : ke/Mooniyang/Montréal, le 2 juillet 2025 — Ce jeudi 3 juillet, la Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la situation des droits humains dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, Me Francesca Albanese, tiendra une conférence de presse diffusée en direct en ligne dans le cadre du lancement officiel de son troisième rapport, De l’économie d’occupation à l’économie de génocide (en anglais), rendu public le 1er juillet.

Dans ce rapport d’enquête, Me Albanese examine «le rôle des entreprises (corporate entities) dans le maintien de l’occupation israélienne illégale et de sa campagne génocidaire en cours à Gaza» en violation du droit international. Celles-ci sont des entreprises commerciales, des sociétés multinationales, des entités à but lucratif et non lucratif, qu’elles soient privées, publiques ou parapubliques.

Ce rapport pointe du doigt la complicité d’une institution québécoise importante : la Caisse de dépôt et placement du Québec (La Caisse). La rapporteuse spéciale souligne explicitement (par. 77) l’augmentation des investissements de La Caisse dans l’entreprise d’armement Lockheed Martin, qui vend des avions de chasse F-35 à l’armée israélienne, et dans les entreprises Caterpillar et HD Hyundai, qui fournissent de l’équipement et de la machinerie utilisés depuis longtemps par Israël pour la destruction systématique des habitations et des infrastructures civiles palestiniennes, y compris dans la mise en œuvre du génocide actuel. Concernant la complicité de ces compagnies, voir les paragraphes 32, 45, 46 et 50 du rapport.

Ce rapport fait voler en éclat les prétentions du président et chef de la direction de La Caisse, Charles Émond, à l’effet que le bas de laine des Québécois·es respecterait «les plus hauts standards de gouvernance, de conformité, d’éthique» dans toutes ses activités.

Questionné par la députée Alejandra Zaga Mendez le 6 avril 2025, Charles Émond avait refusé de rendre publique l’analyse de conformité des investissements de la Caisse dans Lockheed Martin à la lumière de sa politique de droits humains. M. Émond a plutôt choisi de se cacher honteusement derrière des supposées consultations avec des «experts de classe mondiale» en droit international dont il refuse de divulguer l’identité aux Québécois·es.

Citations

«Au 31 décembre 2024, la CDPQ investissait 27,4 milliards $ dans 76 entreprises complices des crimes d’Israël en Palestine, dont Lockheed Martin, Caterpillar et HD Hyundai. Alors que leurs avions, bulldozers et autres équipements servent directement à la mise en œuvre du génocide à Gaza, ces compagnies choisissent de maintenir, voire d’accroître leurs contrats avec Israël. Et la CDPQ, avec l’argent de l’épargne collective des Québécois·es, choisit honteusement d’augmenter ses investissements dans ces compagnies. C’est notre responsabilité commune de sortir notre argent, que gère la Caisse, des crimes en Palestine!» déclare Raymond Legault, porte-parole de la Coalition du Québec URGENCE Palestine.

Faits saillants

Rapport, «’From economy of occupation to economy of genocide», 30 juin 2025, Conseil des droits humains, 57e session, A/HRC/59/23 (en anglais)

Conférence de presse de Me Francesca Albanese (livestream), jeudi 3 juillet 2025, 13 h (Central European Time)/7 h heure de Montréal (Heure avancée de l’Est) : https://webtv.un.org/en/asset/k1a/k1a90qctnz

Conseil des droits de l’homme des Nations unies, dialogue interactif avec Francesca Albanese (livestream), jeudi 3 juillet 2025, 10 h CET (Central European Time)/4 h heure de Montréal (Heure avancée de l’Est) : https://webtv.un.org/en/asset/k14/k14llo591t

Analyse du rapport 2024 de la Caisse de dépôt et placement du Québec, réalisée par la Coalition et Just Peace Advocates, 30 avril 2025

Vidéo 6 mai 2025 — Étude des crédits budgétaires 2025-2026 du ministère des Finances, volet Finances — Caisse de dépôt et placement du Québec

Extraits du rapport

77. Sovereign wealth and pension funds are also significant financiers. […] The Caisse de dépôt et placement du Québec, which manages Can$ 473.3 billion (328,9 billions $) in pension funds for six million Canadians, has almost Can$ 9.6 billion (6,67 billions $) invested in companies named in the present report, despite its sustainable investment policy and human rights policy. From 2023 to 2024, it almost tripled investment in Lockheed Martin, quadrupled investment in Caterpillar and increased 10-fold the investment in HD Hyundai.

– 30 –

À propos de la Coalition

La Coalition du Québec URGENCE Palestine s’est formée en février 2024 pour rendre visible l’indignation de la société civile québécoise devant le génocide perpétré par Israël à Gaza et pour soutenir la lutte palestinienne contre l’occupation, la colonisation et la dépossession. Elle rassemble 52 groupes syndicaux, communautaires et citoyens partout au Québec.

Site Web de la Coalition
urgencepalestine. quebec

Site Web de la campagne
cdpq-palestine.info

L’article La complicité de la CDPQ dénoncée dans un nouveau rapport d’enquête de la Rapporteuse spéciale de l’ONU est apparu en premier sur .

]]>