COMMUNIQUÉ : Manifestation à Montréal, le dimanche 26 octobre
Génocide à Gaza : la complicité du Canada doit cesser!
Manifestation à Montréal, le dimanche 26 octobre à 13 h
Tiohtià:ke/Montréal, le 26 octobre 2025 – Quelques centaines de personnes ont manifesté cet après-midi dans les rues de Montréal pour dénoncer la complicité du Canada dans le génocide à Gaza. Elles exigent un changement radical de la politique canadienne, rompant avec son soutien à Israël et appuyant l’autodétermination immédiate du peuple palestinien, en conformité avec le droit international. D’autres manifestations, portant les mêmes revendications, ont eu lieu en même temps à Rouyn-Noranda et à Rimouski.
À Montréal, la manifestation était animée par le rappeur et historien Ali Ndiaye, alias Webster. Des représentant.es de plusieurs organisations ont pris la parole : Coalition du Québec URGENCE Palestine, Mouvement de la jeunesse palestinienne, Flotille pour Gaza (délégation canadienne), Conseil central du Montréal métropolitain (CSN), Ligue des droits et libertés.
Lors des prises de parole, le supposé « Accord de paix » en 20 points du président Trump a été dénoncé en tant que nouveau mandat néocolonial sur Gaza, conçu pour reléguer aux oubliettes l’autodétermination palestinienne de même que la responsabilité centrale de l’ONU face aux réfugié.es palestiniens à Gaza. Le non-respect d’Israël pour ses engagements en vertu de l’Accord, tant en ce qui concerne le cessez-le-feu que la libre circulation de l’aide humanitaire, a également été souligné : ses bombardements se poursuivent et ont tué une centaine de Palestinien.nes; moins de 1000 camions d’aide ont pu entrer en 15 jours, alors qu’il devait y en avoir au moins 600 par jour.
Bref, nous assistons à la poursuite du génocide sous couvert de la première phase d’un « Accord de paix ». Par son appui à cette tragique mascarade, le Canada poursuit sa complicité avec les crimes d’Israël. L’auteur critique de la politique étrangère canadienne, Yves Engler, a fait ressortir dans son intervention à la manifestation que cette complicité a amené le Canada à violer plusieurs de ses propres lois.
Pour l’ensemble des participant.es à la manifestation d’aujourd’hui à Montréal, une chose était claire : il est important de continuer à dénoncer les crimes d’Israël et la complicité canadienne et québécoise, et de le faire sur tous les terrains. La campagne québécoise « Sortons la Caisse des crimes en Palestine » et la campagne locale Montréal, une ville anti-apartheid, ont été cités en exemples à cet égard.
Citations
« La complicité du Québec et du Canada avec le génocide doit cesser! Défendre les droits et la survie du peuple Palestinien est un appel à défendre notre commune humanité. Nous devons apprendre de l’histoire et le peuple palestinien doit pouvoir enfin décider seul de son avenir ».
Amélie Nguyen, porte-parole, Coalition du Québec URGENCE Palestine
« Après le cessez-le-feu, notre engagement est plus crucial que jamais. Les élections municipales ont montré que la question palestinienne se joue ici, sur le terrain – et que c’est la volonté populaire, pas l’ingérence sioniste, qui doit façonner notre ville et notre gouvernement ».
Sarah Shamy, militante du Mouvement de la jeunesse palestinienne (PYM)
« Tant que l’occupation durera, la lutte continuera et nous ne lâcherons pas les rues ».
Nimâ Machouf, épidémiologiste, participante à la Flotille pour Gaza
« Après deux ans d’horreurs inimaginables à Gaza, le gouvernement canadien refuse toujours d’appliquer ses propres lois envers Israël : en limitant les ventes d’armes, en retirant le statut d’organisme de bienfaisance aux groupes qui aident l’armée israélienne et en poursuivant ceux qui ‘incitent’ les Canadiens à rejoindre une armée étrangère et qui ont commis des crimes de guerre à Gaza ».
Yves Engler, auteur critique de la politique étrangère canadienne, candidat à la chefferie du NPD
« Le projet de loi C-9, qui assimile antisémitisme et antisionisme, vise à criminaliser le mouvement de solidarité avec le peuple palestinien, restreignant encore l’espace civique et les libertés démocratiques ».
Diane Lamoureux, Ligue des droits et libertés
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