Déclarations et événements Archives - https://urgencepalestine.quebec/category/declarations/ Fri, 10 Oct 2025 20:58:48 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://urgencepalestine.quebec/wp-content/uploads/2025/02/cropped-Coalition-du-Quebec-Urgence-Palestine-LOGO_RGB-32x32.png Déclarations et événements Archives - https://urgencepalestine.quebec/category/declarations/ 32 32 MANIFESTATION 26 OCTOBRE à Montréal: Mobilisons dès maintenant! https://urgencepalestine.quebec/manifestation-26-octobre-a-montreal-mobilisons-des-maintenant/ Fri, 10 Oct 2025 16:09:39 +0000 https://urgencepalestine.quebec/?p=1198 MANIFESTATION 26 OCTOBRE, à Montréal : La complicité du Canada avec le génocide doit cesser! Départ du Parc Lafontaine, à

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MANIFESTATION 26 OCTOBRE, à Montréal :
La complicité du Canada avec le génocide doit cesser!
Départ du Parc Lafontaine, à 13 h
coin Cherrier et Parc Lafontaine (métro Sherbrooke)
 

La Coalition du Québec URGENCE Palestine organise une grande manifestation à Montréal le 26 octobre prochain pour marquer, à nouveau, notre révolte face au génocide en cours depuis maintenant deux ans à Gaza, notre honte face à la complicité du Canada avec Israël, et notre détermination à y mettre fin.

 
Chaque jour la situation continue d’empirer en Palestine :

  • Avec la famine qui se généralise à Gaza…
  • Avec l’assaut final d’Israël contre la ville de Gaza…
  • Avec la colonisation de la Cisjordanie qui s’intensifie, et Netanyahou qui déclare « Cet endroit est à nous »…
  • Avec le « plan de paix en 20 points de Trump », qui instaurerait à Gaza un nouveau mandat néocolonial, niant toute autodétermination palestinienne…
  • Avec des négociations qui risquent simplement de servir de prétexte pour blâmer le Hamas pour la poursuite du génocide…

Face à tout cela, nous devons nous lever davantage au côté des millions de personnes qui manifestent partout dans le monde pour exiger la fin de cet horrible carnage. La mobilisation augmente au Québec et au Canada, mais elle demeure bien insuffisante pour mettre fin à la complicité du Canada.

Nous appelons donc toutes les organisations et toutes les personnes solidaires de la Palestine à faire le maximum DÈS MAINTENANT pour contribuer à une participation massive dans les rues de Montréal le 26 octobre prochain.

Pour cela, vous pouvez utiliser les outils visuels de mobilisation regroupés dans ce dossier.
Vous y trouverez une affiche et des tracts, de même que des visuels pour Facebook et Instagram.
 
Nous ne nous tairons pas devant la famine, le massacre et la déportation des Palestinien.nes!
Carney : la complicité du Canada avec le génocide doit cesser!
Nous exigeons un maximum de sanctions contre Israël maintenant!
 

En solidarité avec la Palestine, mobilisons pour le 26 octobre!

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La Caisse et la Palestine : tenter de rassurer tout en évitant de répondre https://urgencepalestine.quebec/la-caisse-et-la-palestine-tenter-de-rassurer-tout-en-evitant-de-repondre/ Wed, 23 Jul 2025 16:12:55 +0000 https://urgencepalestine.quebec/?p=1131 Réponse à la lettre ouverte dans La Presse de Charles Émond, pdg de la Caisse Le 15 juillet, La Presse

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Réponse à la lettre ouverte dans La Presse de Charles Émond, pdg de la Caisse
Le 15 juillet, La Presse publiait une lettre ouverte du PDG de la Caisse, Charles Émond, intitulée “Nous nous préoccupons de la crise humanitaire en Palestine”. Dès le lendemain, nous avons contacté La Presse pour sonder leur intérêt à publier une réaction de la Coalition. Après quelques échanges, nous avons reçu la réponse suivante le 21 juillet : “La Presse a publié plusieurs textes sur cette question récemment, qui présentaient des points de vue différents, c’est pourquoi nous n’avons pas retenu le vôtre pour publication.” Il s’agit d’une réponse standard qu’on aurait pu nous faire dès le départ… Mais, en nous répondant ainsi après quelques jours de réflexion, La Presse prend surtout la décision de laisser le dernier mot à La Caisse, car elle n’a publié aucun texte de réponse à la lettre ouverte de Charles Émond.
Pour mieux comprendre cette décision, il faut savoir que c’est La Presse qui avait elle-même sollicité cette lettre ouverte de La Caisse dans des circonstances, disons, un peu troubles, autour de la publication d’un autre article intitulé “Sortez nos caisses de retraite de « l’économie du génocide »”, initialement soumis le 7 juillet et paru le 15 juillet, sous la signature de Rafaëlle Sinave et 124 autres personnes. Cette lettre avait fait l’objet de longues discussions et de nombreux ajustements de contenu entre son autrice principale et la section “Dialogue” de La Presse, qui avait indiqué, tour à tour, que la lettre pourrait être publiée le 9, puis le 10, puis le 11 juillet. Puis, coup de théâtre, l’autrice apprend le 10 juillet que La Presse décide de ne pas publier! Et enfin, dernier revirement, face aux protestations plus que légitimes de Rafaëlle Sinave, La Presse offrait une nouvelle date de publication, le 15 juillet, à condition que La Caisse – qu’ils avaient eux-mêmes pris l’initiative de solliciter entretemps – accepte de publier une lettre ouverte en même temps. Que la publication d’une lettre de citoyen.nes dépende de la publication d’une lettre d’une institution publique qui jouit de multiples forums pour faire connaître sa position est plutôt renversant!
Notons finalement que Le Devoir a décidé de ne pas publier le texte de la Coalition, en invoquant qu’une “réplique” devait être faite dans le même média que le texte critiqué. Et que Le Soleil n’a pas répondu à notre demande.

La Caisse de dépôt et placement du Québec (La Caisse) est nommément pointée du doigt dans le rapport du 30 juin de la Rapporteuse spéciale de l’ONU, Me Francesca Albanese, intitulé « De l’économie d’occupation à l’économie de génocide ». En réponse à la couverture médiatique significative de ce rapport, le PDG de La Caisse, Charles Émond, a adressé une lettre ouverte à tous les Québécois.es, parue dans La Presse le 15 juillet. Sa lecture révèle une simple opération de sauvetage de l’image de La Caisse, évitant systématiquement d’aborder les enjeux véritables tout en appelant à « continuer d’avoir un dialogue constructif ».

Quel est le fond de la question ?

Le droit international interdit de fournir des armes, de la machinerie, de l’équipement, des matériaux, des produits et des services de quelque nature que ce soit qui contribuent au génocide à Gaza, à l’établissement, au maintien ou à l’expansion des colonies israéliennes, au régime d’apartheid israélien et à l’occupation militaire en Palestine.

Ce que le rapport de Me Albanese démontre, c’est que les grandes entreprises et institutions financières de partout dans le monde ont systématiquement ignoré leurs obligations à cet égard, y compris jusqu’au génocide actuel. Le rapport de Me Albanese indique que la CDPQ investit 9,6 milliards $ dans la quarantaine de compagnies qui y sont nommées. Me Albanese indique qu’il ne s’agit que de la pointe de l’iceberg. Une analyse plus détaillée de la Coalition du Québec URGENCE Palestine et du Mouvement pour une paix juste, en avril 2025, montre en effet qu’il s’agit plutôt de 27,4 milliards $ dans 76 entreprises. C’est sur cette base que se mène la campagne panquébécoise « Sortons la Caisse des crimes en Palestine ».

La Caisse déforme ou minimise ce qui lui est reproché

D’entrée de jeu, la Caisse se disculpe et se veut rassurante. Elle ramène les critiques qui lui sont adressées à des « allégations ». Elle se défend par la simple réaffirmation de sa bienveillance. Et elle prétend qu’elle a déjà agi, en bloquant tout nouvel investissement en Israël et dans le Territoire palestinien occupé (TPO).

Or, comme nous l’avons fait savoir plusieurs fois à la Caisse, ce qui nous préoccupe, ce ne sont pas principalement ses investissements en Israël, mais bien ses investissements dans des compagnies de partout dans le monde, dont certaines activités s’inscrivent dans l’économie d’occupation et l’économie de génocide, dénoncées par Me Albanese. M. Charles Émond nomme bien quelques-unes de ces compagnies, mais il prend soin de ne jamais mentionner ce qui leur est reproché.

Concernant Lockheed Martin, qui fournit à Israël la majorité des avions servant à bombarder Gaza, largement responsables pour les 62 000 morts et 112 000 blessés depuis le début du génocide, M. Émond ramène le problème à « une exposition de 0,025 % » dans « des actions déjà en circulation sur les marchés, qui font partie de paniers de titres standards ». En quoi ce jargon financier exonère-t-il La Caisse ?

Concernant Caterpillar, M. Émond affirme qu’il « est extrêmement difficile de tracer une ligne entre les entreprises qui ont des politiques pourtant claires et l’utilisation finale de leurs produits par leurs clients ». Or l’utilisation des bulldozers D9 de Caterpillar par l’armée israélienne pour démolir des dizaines de milliers de maisons palestiniennes est documentée depuis des décennies et a fait l’objet de nombreuses campagnes de dénonciation, notamment par Human Rights Watch (2004) et Amnesty International (2010). Dans le génocide en cours à Gaza, les bulldozers D9 de Caterpillar ont joué et continuent de jouer un rôle central dans la destruction impitoyable de toutes les infrastructures civiles de Gaza. M. Émond mentionne aussi que Caterpillar « fabrique des machines pour usage dans la construction, dont de grands projets d’infrastructure ». Nous lui rappelons qu’en plus des démolitions, cette entreprise a notamment participé aux « grands projets d’infrastructure » des colonies où plus de 700 000 Israélien.nes vivent illégalement dans le TPO, et du mur de séparation de plus de 700 kilomètres qui a servi à annexer près de 10 % de la Cisjordanie.

Pour qu’un dialogue soit possible, il faut un réel attachement aux droits

Les activités des compagnies mentionnées ci-haut et de dizaines d’autres dans lesquelles la Caisse investit participent à des crimes commis par Israël. De répéter qu’il ne s’agit que d’une petite partie de leurs activités dans le monde démontre le peu d’importance qu’accorde la Caisse au droit international et, particulièrement, aux  violations des droits du peuple palestinien.

La Caisse décrit la situation en Palestine avec des termes vagues comme « conflit » et « crise humanitaire », alors que c’est d’occupation militaire, de colonisation, d’apartheid et de génocide qu’il s’agit, comme le démontre bien le rapport de Me Albanese. Il documente abondamment la participation de nombreuses entreprises à travers le  monde, dont la CDPQ, à la commission de ces crimes.

C’est notre argent que gère la Caisse et elle doit le faire de manière responsable, éthique et transparente. S’assurer qu’aucun de ses investissements ne contribue, de manière directe ou indirecte aux crimes commis contre le peuple palestinien fait partie de ses obligations. À mesure que la population québécoise est mise au courant, son  indignation croît. Le déni total de la Caisse ne passera pas !

 

  • Bruce Katz (Palestiniens et Juifs Unis — PAJU)
  • Martine Eloy (Collectif Échec à la guerre)
  • Raymond Legault (porte-parole de la Coalition du Québec URGENCE Palestine)
  • Amélie Nguyen (Centre international de solidarité ouvrière — CISO)
  • Catherine Pappas (Alternatives)
  • Glenn Rubenstein (Voix juives indépendantes — Montréal)

membres du Comité de coordination de la Coalition du Québec URGENCE Palestine

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« De l’économie d’occupation à l’économie de génocide » : le troisième rapport de la Rapporteuse spéciale de l’ONU, Me Francesca Albanese https://urgencepalestine.quebec/de-leconomie-doccupation-a-leconomie-de-genocide-le-troisieme-rapport-de-la-rapporteuse-speciale-de-lonu-me-francesca-albanese/ Wed, 02 Jul 2025 22:43:17 +0000 https://urgencepalestine.quebec/?p=1087 Le troisième rapport de la Rapporteuse spéciale de l’ONU, Me Francesca Albanese dénonce nommément la Caisse de dépôt et placement

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Le troisième rapport de la Rapporteuse spéciale de l’ONU, Me Francesca Albanese dénonce nommément la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) parmi les institutions financières, dont les investissements «ont continué à soutenir, à profiter et à normaliser une économie fonctionnant en mode génocidaire».

En date du 30 juin 2025, la Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la situation des droits humains dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, Me Francesca Albanese, a rendu public son troisième rapport intitulé De l’économie d’occupation à l’économie de génocide, qui n’est présentement disponible qu’en anglais. Dès qu’il deviendra disponible en français, nous vous en fournirons la référence ici.

Le 3 juillet, Me Albanese a été impliquée dans deux événements dans le cadre de la présentation officielle de ce rapport :

  1. Un dialogue interactif avec le Conseil des droits de l’homme des Nations unies, dont l’enregistrement est disponible ici :https://webtv.un.org/en/asset/k14/k14llo591tL’intervention initiale de Francesca Albanese est entre 10′ 05″ et 19′ 15″ et elle est suivie de trois heures de déclarations des représentant.es de divers pays.

  2. Une conférence de presse dont l’enregistrement est disponible ici : https://webtv.un.org/en/asset/k1a/k1a90qctnz. La présentation initiale de Francesca Albenese dure 9 minutes et la conférence de presse dure une heure en tout.

Contenu général du rapport

« Dans le présent rapport, la Rapporteuse spéciale sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967 enquête sur la mécanique corporative qui soutient le projet colonial israélien de déplacement et de remplacement des Palestiniens dans le territoire occupé. Alors que les dirigeants politiques et les gouvernements se dérobent à leurs obligations, de trop nombreuses entreprises ont profité de l’économie israélienne d’occupation illégale, d’apartheid et maintenant de génocide. »

  • Extrait du résumé apparaissant en page couverture du rapport (notre traduction)

Le rapport de Me Albanese examine le rôle que les entreprises israéliennes et internationales ont joué dans la mise en œuvre, le maintien et l’extension de l’occupation et de la colonisation illégales du territoire palestinien par Israël depuis 1967. Et comment leur participation s’est poursuivie et s’est même accrue dans la phase génocidaire actuelle du projet de dépossession du peuple palestinien.

La plus grande partie du rapport est consacrée à illustrer comment huit secteurs clés du monde corporatif ont participé aux crimes d’Israël, les ont facilités, ou ont contribué à les justifier. Ces huit secteurs sont les suivants (rassemblés en trois groupes dans le rapport) :

DÉPLACEMENT FORCÉ DE LA POPULATION PALESTINIENNE

  1. Le secteur militaire, comprenant non seulement les entreprises produisant les armements (telles Elbit Systems, Israel Aerospace Industries, Lockheed Martin), mais aussi tous les intermédiaires assurant leur vente/achat et leur transport, les programmes de recherche permettant de les perfectionner, etc.
    À noter : les dépenses militaires d’Israël ont augmenté de 65 % de 2023 à 2024, garantissant une forte augmentation des bénéfices annuels de ce secteur.

  2. Le secteur technologique, fournissant l’infrastructure civilo-militaire pour intégrer la collecte de données, la surveillance et la génération de listes de cibles par IA (le groupe israélien NSO, IBM, Hewlett-Packard, Microsoft, Alphabet, Amazon, Palantir, etc.).
    À noter : Israël a connu une croissance de 143 % des start-ups dans le domaine de la technologie militaire en 2024, et la technologie a représenté 64 % des exportations israéliennes pendant toute la durée du génocide.

  3. Le secteur de la machinerie lourde, fournissant des équipements de construction, qui sont aussi massivement employés pour la destruction des infrastructures civiles palestiniennes. On parle ici de compagnies comme Caterpillar, HD Hyundai et le Groupe Volvo.

REMPLACEMENT DE LA POPULATION PALESTINIENNE

  1. Le secteur de la construction [des colonies] sur les terres volées, impliquant encore les compagnies mentionnées au point précédent, mais aussi d’autres — comme Heidelberg Materials AG, Construcciones Auxiliar de Ferrocariles, etc. — impliquées dans le développement des routes et des infrastructures de transport public qui sont importantes pour établir et assurer la croissance des colonies en les reliant à Israël.

  2. Le secteur de l’accaparement et du contrôle des ressources naturelles (eau, électricité, charbon, gaz, pétrole) qu’il s’agisse des ressources du territoire palestinien ou de l’acheminement de ressources importées vers ce territoire. Y sont impliquées et en profitent des compagnies comme l’Israélienne Mekorot, pour l’eau; la Drummond Company Inc (É.-U.) et Glencore PLC (Suisse), pour le charbon… en provenance de la Colombie et de l’Afrique du Sud; la Chevron Corporation en partenariat avec NewMed Energy (Israël), et BP PLC, pour le gaz naturel; BP, Chevron et Petrobras, pour le pétrole.

  3. Le secteur du commerce des fruits de l’illégalité, incluant le secteur agroalimentaire, le commerce de détail mondial (ne faisant généralement aucune distinction entre les produits provenant d’Israël et ceux provenant des colonies) et le tourisme sous occupation (Booking.com et Airbnb). Concernant le secteur agroalimentaire, le rapport élabore sur deux compagnies : Tnuva, le plus grand conglomérat alimentaire d’Israël, maintenant détenu majoritairement par le groupe chinois Bright Food (Group) Co, Ltd et Netafim, leader mondial de la technologie d’irrigation au goutte-à-goutte, maintenant détenu à 80 % par la société mexicaine Orbia Advance Corporation…

FACILITATEURS (y compris la CDPQ, qui y est nommée)

« Une liste de facilitateurs – sociétés financières, de recherche, juridiques, de conseil, de médias et de publicité – longtemps impliqués dans le maintien de l’occupation coloniale par le biais du savoir, des récits, des compétences et des investissements, ont continué à soutenir, à tirer profit et à normaliser une économie fonctionnant en mode génocidaire. La présente section se concentre uniquement sur deux catalyseurs clés : le secteur financier et le secteur universitaire ».

  • Paragraphe 72 du rapport (notre traduction et notre emphase)
  1. Le secteur financier fournissant des fonds à l’État israélien et aux acteurs corporatifs. De 2022 à 2024, le budget militaire israélien est passé de 4,2 % à 8,3 % du PIB, entraînant le budget public dans un déficit de 6,8 % qu’Israël a financé en haussant ses émissions de bons du Trésor (dont 8 milliards de dollars en mars 2024 et 5 milliards de dollars en février 2025). Plus de 400 grands investisseurs, originaires de 36 pays, ont acheté ces obligations souscrites par certaines des plus grandes banques du monde, dont BNP Paribas et Barclays. Parmi ces investisseurs, on retrouve les compagnies d’assurance Allianz et AXA de même que les sociétés de gestion d’actifs, Blackrock, Vanguard et PIMCO (filiale d’Allianz). Blackrock et Vanguard sont aussi parmi les plus importants bailleurs de fonds de Palantir, Microsoft, Amazon, Alphabet, IBM, Lockheed Martin et Caterpillar, Chevron et Elbitt Systems.

    « Par le biais de leur gestion d’actifs, elles [Blackrock et Vanguard] impliquent les universités, les fonds de pension et les personnes ordinaires qui investissent activement leurs économies en achetant sur leurs fonds et des fonds négociés électroniquement » (notre traduction et notre emphase)

  1. Le secteur de la production des connaissances et de la légitimation des violations (universités israéliennes et étrangères ayant divers partenariats entre elles et avec certaines compagnies impliquées dans les crimes d’Israël).

Le rapport se termine par plusieurs recommandations, dont celles-ci :

  • aux États membres de l’ONU => d’appliquer contre Israël des sanctions et un embargo total sur les armes, de suspendre les ententes commerciales ou d’investissement avec des entités impliquées dans des activités pouvant mettre en danger les Palestinien.nes, et de veiller à ce que à ce que les entreprises subissent les conséquences juridiques de leur participation à des violations graves du droit international;
  • aux entreprises => « de cesser rapidement toutes les activités commerciales et de mettre fin aux relations directement liées, contribuant et causant des violations des droits de l’homme et des crimes internationaux contre le peuple palestinien, conformément aux responsabilités internationales des entreprises et au droit à l’autodétermination ».

 

Référence explicite à la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ)

« Les fonds souverains et les fonds de pension sont également d’importants bailleurs de fonds. […] La Caisse de dépôt et placement du Québec, qui gère 473,3 milliards de dollars canadiens (328,9 milliards de dollars US) de fonds de pension pour six millions de Canadiens, a investi près de 9,6 milliards de dollars canadiens (6,67 milliards de dollars US) dans les entreprises citées dans le présent rapport, en dépit de sa politique d’investissement durable et de sa politique en matière de droits de l’homme. Entre 2023 et 2024, il a presque triplé ses investissements dans Lockheed Martin, quadruplé ses investissements dans Caterpillar et décuplé ses investissements dans HD Hyundai

    • Paragraphe 77 du rapport de Francesca Albanese (notre traduction)


Le rapport pointe donc du doigt la complicité d’une institution québécoise importante : la Caisse de dépôt et placement du Québec (La Caisse). La rapporteuse spéciale souligne explicitement l’augmentation des investissements de La Caisse dans l’entreprise d’armement Lockheed Martin, qui vend des avions de chasse F-35 à l’armée israélienne, et dans les entreprises Caterpillar et HD Hyundai, qui fournissent de l’équipement et de la machinerie utilisés depuis longtemps par Israël pour la destruction systématique des habitations et des infrastructures civiles palestiniennes, y compris dans la mise en œuvre du génocide actuel. Concernant la complicité de ces compagnies, voir les paragraphes 32, 45, 46 et 50 du rapport.

Le rapport fait voler en éclat les prétentions du président et chef de la direction de La Caisse, Charles Émond, à l’effet que le bas de laine des Québécois·es respecterait «les plus hauts standards de gouvernance, de conformité, d’éthique» dans toutes ses activités.

Questionné par la députée Alejandra Zaga Mendez le 6 avril 2025, Charles Émond avait refusé de rendre publique l’analyse de conformité des investissements de la Caisse dans Lockheed Martin à la lumière de sa politique de droits humains. M. Émond a plutôt choisi de se cacher honteusement derrière des supposées consultations avec des «experts de classe mondiale» en droit international dont il refuse de divulguer l’identité aux Québécois·es.

VOIR AUSSI Analyse du rapport 2024 de la Caisse de dépôt et placement du Québec, réalisée par la Coalition du Québec URGENCE Palestine et Just Peace Advocates, 30 avril 2025.

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For the Palestinian people, it is one minute to midnight: Canada must radically change its approach https://urgencepalestine.quebec/for-the-palestinian-people-it-is-one-minute-to-midnight-canada-must-radically-change-its-approach/ Wed, 18 Jun 2025 11:57:51 +0000 https://urgencepalestine.quebec/?p=1048 The Coalition planned to publish the letter, “Il est minuit moins une pour le peuple palestinien : le Canada doit

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The Coalition planned to publish the letter, “Il est minuit moins une pour le peuple palestinien : le Canada doit radicalement changer d’approchein Le Devoir on Saturday June 14.

It was endorsed by an impressive 166 organizations, 166 public figures and 696 other signatories.

Le Devoir declined on the grounds that it was going to publish on June 10 “a letter that shares many of the same arguments”. But our text was significantly different, and more importantly, it brought a large pool of signatories from other parts of society.

We then submitted the text to La Presse, as well as to the six regional media of the Coopérative nationale de l’information (CN2i: Le Soleil, Le Droit, La Tribune, Le Nouvelliste, Le Quotidien and La Voix de l’Est), from which we received only a few automated acknowledgements of receipt!

Here we have yet another example of the institutional media’s concealment of an important movement of solidarity with Palestine in Quebec society and its urgent demands to the Canadian government.

Under the circumstances, we sought to publish the letter and its list of signatories in as many alternative media as possible, and continue to do so. To date, we know that it has been published in French by Pivot, L’Aut’journal, Presse-toi-à-gauche, Le Journal des Alternatives and, in English, by Canadian Dimension.

We invite all the organizations and individuals who have signed the letter – and others who consider it important – to spread through their own networks
(1) the letter;
(2) its impressive list of signatories (and the fact that you have co-signed it, if applicable);
(3) and the fact that the corporate media refused to publish it.

Note that this text was written before Israel’s aggression against Iran. Canada’s response to this aggression (“Israel’s right to defend itself!”) shows the extent to which Canada continues to support Israel despite its crimes, and continues to ensure its impunity. Clearly, a radical change in Canadian policy is still needed.


For the Palestinian people, it is one minute to midnight:
Canada must radically change its approach

The people of Gaza had been under bombardment for nearly 20 months, experiencing terror, displacement, maiming and death without end. Their means of survival were wiped out. Because of the blockade, there was a critical risk of famine. It was at this point that, on May 18, Israel launched a ground invasion with the stated aim of corralling the population into just 20% of the territory and completing the destruction of the remaining civilian infrastructure, leaving Palestinians “nowhere to return to.” On May 21, Benjamin Netanyahu added the implementation of the “Trump plan” to his demands: the expulsion of the Palestinians and U.S. control of the Gaza Strip.

Canada must stop being complicit in Israel’s genocide

On May 19, Canada issued a joint statement with France and the UK in which it took a much stronger tone towards Israel, demanding that Israel allow humanitarian aid to enter Gaza and end its latest offensive, and threatening “further concrete actions” and “targeted sanctions.” But these are just words. The time for words is long past: it is time to act.

There is now an acute emergency but the issue isn’t Israel allowing aid to enter at this time or halting its current offensive. As some 40 UN special rapporteurs and experts stated on May 8, the nations of the world stand before a fateful choice: “end the unfolding genocide or watch it end life in Gaza.”

Canada must support Palestinian self-determination as an overriding principle

For over 30 years, Canada has supported the “peace process” that Israel has used as a cover to openly and with impunity escalate its violence and pursue the dispossession of the Palestinian people, culminating in the current genocide in Gaza. Since October 2023, we have been witnessing not a “wholly disproportionate” escalation in response to the Hamas attack, as the joint statement says, but the implementation, already well advanced, of Israel’s plan to seize the moment and forever eliminate any prospect of a state for the Palestinian people on its land.

Canada, France and the UK again stated that they would “continue to work with the Palestinian Authority, regional partners, Israel and the United States to finalize consensus on arrangements for Gaza’s future.” Continuing along this path is, in fact, a denial of the Palestinian people’s right to self-determination, for it unilaterally designates its representatives and makes its right to self-determination contingent on finding a consensus with a genocidal state and the superpower that has supported and armed it to this day. Unless we break with this vision and end all forms of collaboration with this reprehensible project, Canada will remain complicit in Israel’s crimes.

Canada must act decisively

Canada must honour its obligations under the Convention on the Prevention and Punishment of the Crime of Genocide, as well as the opinion issued by the International Court of Justice on July 19, 2024 that the Israeli occupation and colonization of Gaza and the West Bank are unlawful and must end “as rapidly as possible.” The UN General Assembly has set a deadline of September 17, 2025.

Only strong action can make Israel back down. If it does not want to remain complicit in Israel’s crimes, Canada must IMMEDIATELY APPLY ALL MEANS of political and economic pressure at its disposal. There are many things it could do, including immediately recognizing the State of Palestine, applying a real two-way embargo on military equipment, joining in actions before the international courts, terminating economic and military agreements, imposing sanctions and breaking off diplomatic relations.

Canada should also urge all its allies do likewise and work to maintain real international pressure until there is not only an immediate and permanent lifting of the Israeli blockade and an immediate and permanent ceasefire, but also full, non-negotiable respect for international law by Israel and the rapid and unconditional exercise of the Palestinian people’s right to self-determination.

To access the signatures

On June 16, 2025

ORGANISATIONS (166)
PERSONNALITIES (166)
OTHER SUPPORTERS (696)

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Il est minuit moins une pour le peuple palestinien : le Canada doit radicalement changer d’approche https://urgencepalestine.quebec/il-est-minuit-moins-une-pour-le-peuple-palestinien-le-canada-doit-radicalement-changer-dapproche/ Sun, 15 Jun 2025 13:57:46 +0000 https://urgencepalestine.quebec/?p=1022 La Coalition avait le projet de publier cette lettre, « Il est minuit moins une pour le peuple palestinien :

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La Coalition avait le projet de publier cette lettre, « Il est minuit moins une pour le peuple palestinien : le Canada doit radicalement changer d’approche » dans Le Devoir du samedi 14 juin.

Elle a été endossée par une liste impressionnante de 166 organisations , 166 personnalités publiques, et 696 autres signataires.

Le Devoir a décliné au motif qu’il allait publier le 10 juin « une lettre qui partage plusieurs arguments semblables ». Mais notre texte était significativement différent et, surtout, il apportait un important bassin de signataires d’autres composantes de la société.

Nous avons alors soumis le texte à La Presse, de même qu’aux six médias régionaux de la Coopérative nationale de l’information (CN2i : Le Soleil, Le Droit, La Tribune, Le Nouvelliste, Le Quotidien et la Voix de l’Est), dont nous n’avons reçu que quelques accusés de réception automatisés!

Nous voici donc devant une énième manifestation de l’occultation, par les médias institutionnels, d’un important mouvement de solidarité avec la Palestine dans la société québécoise et de ses revendications urgentes adressées au Gouvernement du Canada.

Dans les circonstances, nous avons cherché à publier la lettre et sa liste de signataires dans un maximum de médias alternatifs et continuons à le faire. À date, nous savons qu’elle a été publiée par Pivot, L’Aut’journal, Presse-toi-à-gauche, Le Journal des Alternatives et, en version anglaise, par Canadian Dimension.

Nous invitons toutes les organisations et les personnes signataires de la lettre – et les autres qui jugeront cela important – à faire connaître dans leurs réseaux
(1) la lettre;
(2) l’impressionnante liste de ses signataires (et le fait que vous l’avez co-signée, le cas échéant);
(3) et le fait que les médias institutionnels ont refusé de la publier.

Notez que ce texte a été écrit avant l’agression d’Israël contre l’Iran. La réponse du Canada à cette agression (« droit d’Israël de se défendre! ») montre à quel point le Canada maintient son appui à Israël malgré ses crimes et assure toujours son impunité. Un changement radical de la politique canadienne s’impose donc toujours.


Il est minuit moins une pour le peuple palestinien :
le Canada doit radicalement changer d’approche

Sous les bombes depuis 20 mois, la population de Gaza y est tuée, blessée, terrorisée, déplacée sans arrêt. Ses moyens de survie ont été anéantis. Le blocus l’a amenée au bord de la famine. C’est dans ce contexte qu’Israël a lancé, le 18 mai, une invasion terrestre dont l’objectif avoué est de déplacer la population dans à peine 20 % du territoire et de compléter la destruction de ce qui reste d’infrastructure civile, de telle sorte que la population n’ait «nulle part où retourner». Le 21 mai, Benjamin Netanyahou a même inclus dans ses exigences l’application du «plan Trump» : expulsion des Palestinien·nes et contrôle étasunien de la bande de Gaza.

Le Canada doit cesser d’être complice du génocide d’Israël

Le 19 mai, le Canada, dans une déclaration commune avec la France et le Royaume-Uni, haussait nettement le ton à l’endroit d’Israël et demandait l’entrée libre de l’aide humanitaire et la fin de la nouvelle offensive, en brandissant la menace «d’autres actions concrètes» ou de «sanctions ciblées». Mais ce sont là des paroles, alors que c’est le temps d’agir… depuis très longtemps.

Au-delà de l’extrême urgence actuelle, l’enjeu à saisir n’est PAS qu’Israël laisse entrer l’aide en ce moment ni qu’il stoppe son offensive actuelle. Comme l’ont rappelé, le 8 mai dernier, près d’une quarantaine de rapporteurs spéciaux et experts de l’ONU, les États du monde sont confrontés au choix décisif suivant : «mettre un terme au génocide en cours ou le voir mettre fin à la vie à Gaza».

Le Canada doit opter pour l’autodétermination palestinienne d’abord et avant tout

Depuis plus de 30 ans, le Canada a soutenu des «processus de paix» sous le couvert desquels Israël a, ouvertement et en toute impunité, accentué sa dépossession, sa violence et son humiliation à l’égard du peuple palestinien, jusqu’au génocide actuel à Gaza. Depuis octobre 2023, nous n’assistons pas à une «escalade tout à fait disproportionnée» en riposte aux attaques du Hamas, mais à la mise en œuvre, déjà très avancée, du plan d’Israël de saisir ce moment pour mettre un terme définitif à la possibilité même d’un État pour le peuple palestinien sur son territoire.

Le Canada, la France et le Royaume-Uni ont à nouveau professé leur «collaboration avec l’Autorité palestinienne, des partenaires régionaux, Israël et les États-Unis afin de parvenir à un consensus sur les dispositions à prendre concernant l’avenir de Gaza». La poursuite dans cette voie est, en fait, une négation du droit du peuple palestinien à l’autodétermination, parce qu’elle désigne unilatéralement ses représentants et subordonne l’exercice de ce droit à un consensus à trouver avec un État génocidaire et la superpuissance qui a soutenu et armé cet État génocidaire jusqu’à ce jour. À défaut de rompre avec cette vision et de mettre fin à toute forme de collaboration à ce projet ignoble, le Canada demeurera complice de tous les crimes d’Israël.

Le Canada doit agir résolument

Le Canada doit prendre résolument le parti d’honorer ses obligations en vertu de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide et en vertu de l’avis du 19 juillet 2024 de la Cour internationale de justice selon lequel l’occupation et la colonisation israéliennes de Gaza et de la Cisjordanie sont illégales et doivent cesser «dans les plus brefs délais» (un délai que l’Assemblée générale des Nations Unies a fixé au 17 septembre 2025).

Seules des actions d’une grande force peuvent faire reculer Israël. S’il ne veut pas demeurer complice des crimes d’Israël, le Canada doit déployer IMMÉDIATEMENT TOUS LES MOYENS d’action politique et économique à sa disposition, en tant qu’État. Et ils sont nombreux : reconnaître immédiatement l’État de Palestine, appliquer un réel embargo bilatéral sur tout matériel militaire, se joindre à des actions devant les cours internationales, résilier des ententes économiques et militaires, imposer des sanctions, rompre les relations diplomatiques, pour n’en nommer que quelques-uns.

Le Canada doit aussi œuvrer à ce que tous ses alliés fassent de même et que cette pression internationale réelle soit maintenue jusqu’à ce que soient obtenus non seulement la levée immédiate et permanente du blocus israélien de même qu’un cessez-le-feu immédiat et permanent, mais aussi le respect intégral, non négociable, du droit international par Israël et l’exercice, rapide et sans condition, du droit à l’autodétermination du peuple palestinien.

Liste des signataires

En date du 16 juin 2025

ORGANISATIONS (166)

PERSONNALITÉS PUBLIQUES (166)

AUTRES SIGNATAIRES (696)

Pour accéder à la liste des signataires

 

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Les mouvements de résistance palestiniens https://urgencepalestine.quebec/les-mouvements-de-resistance-palestiniens/ Mon, 05 May 2025 13:32:41 +0000 https://urgencepalestine.quebec/?p=940 Les racines de la résistance. Lutte armée, Intifada, BDS, Grande marche du retour, organisation de la société civile. Les divisions entre l’Autorité palestinienne et le Hamas.

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Cinquième soirée de la série des cinq soirées d’information

Palestine: une histoire qui n’a pas commencé le 7 octobre 2023

Les racines du génocide à Gaza

Mercredi 14 mai, 19 h

par webinaire ET en personne à la salle A-4180, Département de géographie, UQAM, Montréal

Avec la participation de Zahia El-Masri et de Sonya Ben Yahmed

Animation : Denis Kosseim

Cliquez ici pour vous inscrire à la soirée du 14 mai (en personne ou par webinaire)

Les racines de la résistance. Lutte armée, Intifada, BDS, Grande marche du retour, organisation de la société civile. Les divisions entre l’Autorité palestinienne et le Hamas.

Zahia El-Masri : Militante palestinienne féministe, fondatrice du Collectif des femmes pour la Palestine.

Sonya Ben Yahmed : Chercheure et militante au sein de mouvements féministes, anticapitalistes et pro-palestiniens.

Denis Kosseim : Militant d’origine palestinienne, professeur de philosophie au cégep André-Laurendeau.


Visuels à utiliser : 

1200 x 630
1080 x 1080
1350 x 1080

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Une politique canadienne d’appui au projet sioniste https://urgencepalestine.quebec/une-politique-canadienne-dappui-au-projet-sioniste/ Thu, 10 Apr 2025 19:13:10 +0000 https://urgencepalestine.quebec/?p=817 Quatrième soirée de la série des cinq soirées d’information Palestine: une histoire qui n’a pas commencé le 7 octobre 2023

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Quatrième soirée de la série des cinq soirées d’information

Palestine: une histoire qui n’a pas commencé le 7 octobre 2023

Une politique canadienne d’appui au projet sioniste

Mercredi 23 avril, 19 h

par webinaire ET en personne à la salle A-4180, Département de géographie, UQAM, Montréal

Avec la participation de Rachad Antonius et de Yves Engler

Animation : Diane Lamoureux

L’antisémitisme durant l’entre-deux-guerres. Rôle du Canada en ce qui concerne le plan de partage de 1947. Un alignement sur les positions occidentales par rapport à Israël. Le soutien implicite au projet sioniste (numéros de charité, permis d’opérer et de recruter au Canada, etc.). Un respect du droit international à géométrie variable. L’adoption de la définition de l’antisémitisme de l’IHRA. L’Accord de libre-échange Canada-Israël.

Rachad Antonius est professeur titulaire retraité de sociologie à l’UQAM et auteur de La conquête de la Palestine.

Yves Engler est auteur et journaliste, critique de la politique étrangère canadienne. Il est notamment l’auteur de Canada and Israel: Building Apartheid.

Diane Lamoureux est professeure émérite de science politique à l’Université Laval et militante de la Coalition du Québec URGENCE Palestine.

 

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Israël poursuit son assaut génocidaire contre Gaza : le Canada et le Québec toujours complices ! https://urgencepalestine.quebec/israel-poursuit-son-assaut-genocidaire-contre-gaza-le-canada-toujours-complice/ Wed, 19 Mar 2025 16:03:23 +0000 https://urgencepalestine.quebec/?p=655 Après des menaces répétées de « relâcher l’enfer » contre Gaza si le Hamas ne se pliait pas à ses

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Après des menaces répétées de « relâcher l’enfer » contre Gaza si le Hamas ne se pliait pas à ses diktats, Israël a perpétré les 17 et 18 mars ses pires massacres depuis longtemps, faisant plus de 400 morts et des centaines de blessé·es dans toute la bande de Gaza.

Pendant les 42 jours qu’a duré la première phase de l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier 2025, Israël l’a violé de multiples façons, en tuant plus de 100 Palestinien·nes, en limitant l’entrée des tentes, des maisons mobiles, de la machinerie lourde selon les quantités convenues, etc. Israël a aussi refusé de s’engager dans les négociations prévues en vue de la deuxième phase devant conduire à un cessez-le-feu permanent.

Au contraire, avec l’accord ouvert des États-Unis, Israël a lancé de nouveaux ultimatums : libération immédiate de tous les otages, reddition et départ du Hamas de la bande de Gaza. Depuis 18 jours, Israël bloque toute entrée d’aide humanitaire (nourriture, d’eau, de carburant, de médicaments). Ce n’était qu’une question de temps avant que l’assaut génocidaire israélien reprenne dans toute son horreur.

En Cisjordanie et à Jérusalem-Est, dès l’entrée en vigueur du cessez-le-feu à Gaza, la violence des colons juifs s’est accrue et l’armée a multiplié les raids meurtriers et destructeurs, les arrestations arbitraires et les déplacements forcés de dizaines de milliers de Palestinien·nes. Déjà, en octobre 2024, Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la situation des droits humains dans les territoires palestiniens occupés, nous prévenait : « La dévastation infligée à Gaza se métastase maintenant en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est ».

Face à tout cela, la complicité et l’inaction du Canada et du Québec sont odieuses. Nos gouvernements doivent dénoncer les crimes que sont l’occupation, la colonisation et le génocide israéliens contre le peuple palestinien et agir en conséquence.

La Coalition du Québec URGENCE Palestine exige un véritable embargo sur tout matériel militaire, la fin des investissements dans les industries qui nourrissent le génocide et la colonisation en Palestine, la fermeture du bureau du Québec à Tel-Aviv, et tout un train de sanctions sévères jusqu’à ce qu’Israël se retire des territoires palestiniens occupés et que s’exerce l’autodétermination du peuple palestinien.

EMBARGO SUR LES ARMES ET SANCTIONS MAINTENANT !
ISRAËL DOIT ÊTRE ARRÊTÉ !

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La Palestine au cœur d’enjeux géopolitiques complexes https://urgencepalestine.quebec/la-palestine-au-coeur-denjeux-geopolitiques-complexes/ Wed, 19 Mar 2025 15:55:05 +0000 https://urgencepalestine.quebec/?p=641 Troisième soirée de la série des cinq soirées d’information Palestine: une histoire qui n’a pas commencé le 7 octobre 2023

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Troisième soirée de la série des cinq soirées d’information

Palestine: une histoire qui n’a pas commencé le 7 octobre 2023

Les racines du génocide à Gaza:
La Palestine au cœur d’enjeux géopolitiques complexes

Mercredi 2 avril, 19 h

par webinaire ET en personne à la salle A-4180, Département de géographie, UQAM, Montréal

Avec la participation de Gilbert Achcar (entrevue préenregistrée) et de Jean-Michel Landry

Animation : Diane Lamoureux

Visionnez la conférence de Jean-Michel Landry et la lecture de Paul Ahmarani

Visionnez l’entretien avec Gilbert Achcar

La Palestine et le Proche-Orient dans la tourmente des rapports entre grandes puissances au 20e siècle. Les enjeux régionaux et les magouilles de l’impérialisme britannique dans l’entre-deux-guerres. Le malaise européen vis-à-vis de la Shoah et le déplacement de la question juive. La guerre froide : soutien soviétique aux pays arabes et soutien occidental à Israël; les enjeux du canal de Suez. Évolution de la politique des USA. La politique ambigüe des États arabes voisins. L’instrumentalisation de la Shoah. L’impunité israélienne. Les enjeux géopolitiques actuels.

Gilbert Achcar est professeur émérite à SOAS, Université de Londres et auteur de La Nouvelle Guerre froide. Les Etats-Unis, la Russie et la Chine, du Kosovo à l’Ukraine. Son prochain ouvrage, Gaza, un génocide annoncé. Un tournant dans l’histoire mondiale, paraîtra en mai.

Jean-Michel Landry est professeur d’anthropologie et de sociologie à l’Université Carleton et chercheur affilié à l’Institut français du Proche-Orient.

Diane Lamoureux est professeure émérite de science politique à l’Université Laval et militante de la Coalition du Québec URGENCE Palestine.

ÉVÉNEMENT FACEBOOK ICI

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1920 x 1080

 

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De la naissance du sionisme à la Nakba (1897-1949) https://urgencepalestine.quebec/de-la-naissance-du-sionisme-a-la-nakba-1897-1949/ Wed, 12 Feb 2025 19:35:38 +0000 https://urgencepalestine.quebec/?p=522 Première soirée de la série des cinq soirées d’information de la Coalition du Québec URGENCE Palestine Palestine : une histoire

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Première soirée de la série des cinq soirées d’information de la Coalition du Québec URGENCE Palestine

Palestine : une histoire qui n’a pas commencé le 7 octobre 2023

Les racines du génocide à Gaza :
De la naissance du sionisme à la Nakba (1897-1949)

Mercredi 26 février 2025, à 19 h 00

par webinaire ET en présentiel à la salle A-4180, Département de géographie, UQAM, Montréal

Avec la participation de Dyala Hamzah et Yakov Rabkin

Animation : Diane Lamoureux

Visionnez cette première soirée sur Youtube

La naissance du mouvement sioniste. Les débuts de la colonisation juive en Palestine. La montée du nationalisme arabe. La déclaration Balfour. Les conflits entre nationalismes juif et arabe. La Shoah. Le plan de partition de la Palestine. La Nakba, le plan Daleth et son exécution. La création de l’État d’Israël et la Première Guerre israélo-arabe. L’escalade des opérations de nettoyage ethnique. La Nakba, première étape du processus de nettoyage ethnique de la Palestine. La création de l’UNRWA.

Yakov Rabkin est professeur émérite d’histoire à l’Université de Montréal. Ses travaux sur l’histoire du judaïsme, du sionisme et d’Israël, traduits dans de nombreuses langues, en ont fait une autorité dans ce domaine. Ses ouvrages récents sont : Israël et la Palestine — rejets de la colonisation sioniste au nom de judaïsme ; judaïsme, islam et modernités ; comprendre l’État d’Israël.

Dyala Hamzah, descendante de survivant.es de la Nakba, est professeure d’histoire du monde arabe contemporain à l’Université de Montréal, et cofondatrice de Maison Palestine. Engagée dans la vie syndicale et le mouvement de solidarité avec la Palestine, elle milite notamment au sein des réseaux Campus Québec Palestine (CQP) et Faculty for Palestine (F4P).

Diane Lamoureux est professeure émérite de science politique à l’Université Laval et militante de la Coalition du Québec URGENCE Palestine.


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