Communiqués Archives - https://urgencepalestine.quebec/category/communiques/ Thu, 16 Oct 2025 13:40:37 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://urgencepalestine.quebec/wp-content/uploads/2025/02/cropped-Coalition-du-Quebec-Urgence-Palestine-LOGO_RGB-32x32.png Communiqués Archives - https://urgencepalestine.quebec/category/communiques/ 32 32 Le « plan de paix de Trump » au Moyen-Orient : Une paix éternelle qui durera combien de jours? https://urgencepalestine.quebec/1218-2/ Thu, 16 Oct 2025 13:20:04 +0000 https://urgencepalestine.quebec/?p=1218 Le « plan de paix de Trump » au Moyen-Orient : Une paix éternelle qui durera combien de jours? Tiohtià:ke/Mooniyang/Montréal,

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Le « plan de paix de Trump » au Moyen-Orient :
Une paix éternelle qui durera combien de jours?

Tiohtià:ke/Mooniyang/Montréal, le 16 octobre 2025 – Au-delà de la vaste mise en scène à laquelle nous avons assisté autour du « plan de paix en 20 points » du président Trump, sur quoi pouvons-nous fonder des espoirs d’une solution juste pour le peuple palestinien? Hélas, rien. Nous ne devons surtout pas nous bercer d’illusions quant à ce qui se passe en ce moment. C’est une nouvelle mise en scène pour blâmer les victimes des horreurs que leurs bourreaux continueront à leur infliger.

Pourquoi toute cette mise en scène?

Il y a trois semaines à peine, la famine et le génocide à Gaza occupaient le devant de la scène internationale, confirmés par des experts indépendants de l’ONU. S’ensuivaient un concert de condamnations d’Israël, la reconnaissance symbolique de l’État de Palestine par plusieurs pays occidentaux et un Sommet de l’ONU – parrainé par la France et l’Arabie saoudite – pour relancer la solution à deux États. Les États-Unis et Israël étaient de plus en plus isolés. Mais ils se préparaient déjà à reprendre le haut du pavé avec un nouveau scénario dont Trump est le héros, qui a culminé le 13 octobre en Égypte par un grand événement protocolaire de signature dudit « plan de paix » en présence d’une bonne vingtaine de dirigeants du monde arabo-musulman et des pays occidentaux, dont le Canada. Conviés à la toute dernière minute, ces dirigeants n’y étaient plus que de simples figurants d’une unité retrouvée autour du plan salvateur de Trump.

Un nouveau mandat néocolonialiste qui absout le génocide et évacue l’autodétermination palestinienne

À la Knesset, juste avant de se rendre en Égypte, Donald Trump a vanté l’armée israélienne comme l’une des plus fortes au monde et a félicité Israël pour sa victoire éclatante à Gaza. Son plan de paix ne prévoit donc aucune imputabilité d’Israël pour ses crimes, aucune obligation de réparations, aucune justice pour le peuple palestinien. Il évacue aussi totalement son droit à l’autodétermination – c’est un véritable mandat néocolonialiste rappelant le mandat britannique de 1920, à la source de la Nakba (catastrophe) palestinienne de 1948. Il n’appartient pas à la puissance occupante de déterminer des termes de l’indépendance d’un peuple.

Le cinq février, le président Trump avait semé la stupéfaction en déclarant que c’est aux États-Unis que devrait revenir la Bande de Gaza, pour en faire une « Riviera du Moyen-Orient », débarrassée de sa population autochtone qui trouverait paix et bonheur ailleurs! Sauf pour le nettoyage ethnique alors assumé ouvertement, c’est en bonne partie cette vision qu’on retrouve dans le « plan de paix en 20 points » de Trump.
En effet, le contrôle réel de Gaza serait entre les mains (1) d’un « Comité de la paix qui sera dirigé et présidé par le président Donald Trump, avec d’autres membres et chefs d’État qui seront annoncés » et (2) d’une Force internationale de stabilisation, établie par les États-Unis « avec des partenaires arabes et internationaux ». Ledit « Comité de la paix » mettrait en œuvre « un plan Trump de développement économique », des « projets immobiliers excitants », une « zone économique spéciale (…) avec des droits de douane préférentiels et un taux d’accès qui doit encore être négocié avec les pays participants ».

Quel espoir entretenir?

Sur le fond, le « plan de paix » de Trump n’offre aucune perspective quant à la fin de l’occupation et de la colonisation israéliennes. C’est un nouveau plan de mainmise étrangère – des États-Unis cette fois-ci – sur Gaza. Le plus que l’on puisse espérer dans les circonstances c’est une trêve la plus longue possible, qui permette à la population de Gaza un maximum de répit et d’accès à l’aide humanitaire. Mais même cela pose problème, Israël n’appliquant pas l’accord qui prévoit l’entrée minimum de 600 camions par jour et violant aussi le cessez-le-feu.
Vraisemblablement, la capitulation et le désarmement du Hamas – et de toutes les autres composantes de la résistance armée palestinienne, car il ne s’agit pas que du Hamas – ne seront pas acceptés et le blâme sera rejeté sur le Hamas pour la poursuite du génocide.

Notre devoir de solidarité

Nous sommes toujours face aux mêmes crimes monstrueux d’Israël perpétrés contre le peuple palestinien, visant sa dépossession finale. Nous sommes toujours face à la même complicité du Canada, jusque dans son endossement servile du « plan de paix » de Trump. Notre devoir est de dénoncer ces crimes et la complicité du Canada et de continuer à demander des sanctions envers Israël pour qu’ils prennent fin.

C’est dans cette perspective que la Coalition organise une manifestation à Montréal le 26 octobre prochain.

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La déclaration du Canada reconnaissant l’État de Palestine https://urgencepalestine.quebec/la-declaration-du-canada-reconnaissant-letat-de-palestine/ Tue, 23 Sep 2025 12:53:14 +0000 https://urgencepalestine.quebec/?p=1178 La déclaration du Canada reconnaissant l’État de Palestine : Une reconnaissance sans effet qui nie même le droit à l’autodétermination

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La déclaration du Canada reconnaissant l’État de Palestine :

Une reconnaissance sans effet
qui nie même le droit à l’autodétermination

Tiohtià:ke/Mooniyang/Montréal, le 23 septembre 2025 – Le dimanche, 21 septembre, le premier ministre Carney a publié une déclaration reconnaissant l’État de Palestine. Cette reconnaissance s’harmoniserait « pleinement avec les principes d’autodétermination et les droits fondamentaux de la personne inscrits dans la Charte des Nations Unies ». Mais dans les faits, elle les nie par les conditions qu’elle prescrit. De plus, elle restera sans effet car, même après deux ans de génocide, le Canada ne donne toujours aucune indication de vraiment vouloir remplir ses obligations internationales à l’égard du peuple palestinien.

Une autodétermination… déterminée par des puissances occidentales

La déclaration du Canada ne fait aucune mention du cadre de référence de l’ONU, la véritable « communauté internationale », concernant la Palestine. Aucune mention des résolutions historiques de l’ONU, ni de celle du 18 septembre 2024 donnant un délai maximum d’un an à Israël pour mettre fin à son occupation et sa colonisation illégales. Aucune mention des décisions de la Cour internationale de justice, qui reconnaissait dès janvier 2024 qu’il était plausible qu’un génocide soit en cours à Gaza, ni des mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale contre Benjamin Netanyahou, le Premier ministre d’Israël, et Yoav Gallant, l’ancien ministre de la Défense d’Israël.

La déclaration du Canada fait quelques constats incriminants envers Israël mais ne lui adresse aucune demande. Elle détermine que c’est l’Autorité palestinienne – considérée comme collaboratrice de l’occupation israélienne par bon nombre de Palestinien·nes – qui prendra les rênes de l’État palestinien, moyennant des « réformes essentielles » qu’elle s’est engagée à mener « directement auprès du Canada et de la communauté internationale ». Elle détermine finalement que l’État palestinien sera démilitarisé.

Toutes ces questions, c’est aux Palestiniens et Palestiniennes d’en décider. Or il semble que le seul choix qu’on leur laissera sera celui de choisir, parmi des partis et des candidats qui seront jugés acceptables par la « communauté internationale », quels seront les gestionnaires palestiniens de leur nouveau carcan néocolonial et néolibéral.

Une reconnaissance pour tenter de sauver la face

La déclaration d’indépendance de la Palestine a eu lieu le 15 novembre 1988. Un mois plus tard, l’Assemblée générale des Nations Unies en prenait acte et reconnaissait son droit d’exercer sa souveraineté sur son territoire occupé par Israël depuis 1967 (Gaza, Cisjordanie incluant Jérusalem-Est).

C’est donc 37 ans plus tard que le Canada en arrive à cette reconnaissance, mais surtout après deux ans d’un génocide toujours en cours, qu’il n’a jamais reconnu comme tel, et dont il demeure complice de diverses façons jusqu’à aujourd’hui.

Depuis quelques mois, le nouveau ton plus incisif du Canada et de certains autres pays occidentaux vis-à-vis Israël, tout comme leur reconnaissance symbolique actuelle de l’État de Palestine, ne visent qu’à tenter de faire oublier qu’ils ont laissé Israël commettre toutes ses horreurs et qu’ils en ont été complices.

Des sanctions à long-terme, sévères et concertées contre Israël sont nécessaires

Aucune déclaration ne lèvera le blocus israélien, n’arrêtera le génocide et la colonisation du peuple palestinien. Aucune déclaration ne mettra fin à l’occupation militaire israélienne. Seules des sanctions à long-terme, sévères et concertées contre Israël peuvent réalistement contribuer à atteindre ces objectifs.

Si le Canada ne veut pas demeurer complice des crimes d’Israël, c’est là le chemin à emprunter immédiatement en déployant tous les moyens d’action politique et économique à sa disposition, en tant qu’État.

Mais la teneur de sa déclaration reconnaissant l’État de Palestine montre que sa démarche est encore essentiellement guidée par les intérêts d’Israël et de sa propre alliance avec cet État voyou et non par le droit international et la défense des droits du peuple palestinien. Seule une mobilisation populaire beaucoup plus grande au Québec et au Canada pourront forcer un changement de politique.

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Citation

« Les sanctions personnelles imposées par le Canada à quelques colons et à deux ministres israéliens sont insignifiantes. Ce ne sont pas quelques individus, mais bien l’État d’Israël qui est responsable de l’occupation militaire et de la colonisation illégales du territoire palestinien depuis 1967, et du génocide en cours depuis deux ans. C’est contre l’État d’Israël qu’un maximum de sanctions doit être appliqué immédiatement. »

– Raymond Legault, Coalition du Québec URGENCE Palestine

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La complicité de la CDPQ dénoncée dans un nouveau rapport d’enquête de la Rapporteuse spéciale de l’ONU https://urgencepalestine.quebec/de-leconomie-doccupation-a-leconomie-de-genocide-de-la-rapporteuse-speciale-de-lonu-me-francesca-albanese-y-denonce-la-cdpq/ Wed, 02 Jul 2025 18:48:50 +0000 https://urgencepalestine.quebec/?p=1080 Communiqué de presse – pour publication immédiate «De l’économie d’occupation à l’économie de génocide» La complicité de la Caisse de

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Communiqué de presse – pour publication immédiate

«De l’économie d’occupation à l’économie de génocide»

La complicité de la Caisse de dépôt et placement du Québec dénoncée dans un nouveau rapport d’enquête de la Rapporteuse spéciale de l’ONU, Me Francesca Albanese

Tiohtià : ke/Mooniyang/Montréal, le 2 juillet 2025 — Ce jeudi 3 juillet, la Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la situation des droits humains dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, Me Francesca Albanese, tiendra une conférence de presse diffusée en direct en ligne dans le cadre du lancement officiel de son troisième rapport, De l’économie d’occupation à l’économie de génocide (en anglais), rendu public le 1er juillet.

Dans ce rapport d’enquête, Me Albanese examine «le rôle des entreprises (corporate entities) dans le maintien de l’occupation israélienne illégale et de sa campagne génocidaire en cours à Gaza» en violation du droit international. Celles-ci sont des entreprises commerciales, des sociétés multinationales, des entités à but lucratif et non lucratif, qu’elles soient privées, publiques ou parapubliques.

Ce rapport pointe du doigt la complicité d’une institution québécoise importante : la Caisse de dépôt et placement du Québec (La Caisse). La rapporteuse spéciale souligne explicitement (par. 77) l’augmentation des investissements de La Caisse dans l’entreprise d’armement Lockheed Martin, qui vend des avions de chasse F-35 à l’armée israélienne, et dans les entreprises Caterpillar et HD Hyundai, qui fournissent de l’équipement et de la machinerie utilisés depuis longtemps par Israël pour la destruction systématique des habitations et des infrastructures civiles palestiniennes, y compris dans la mise en œuvre du génocide actuel. Concernant la complicité de ces compagnies, voir les paragraphes 32, 45, 46 et 50 du rapport.

Ce rapport fait voler en éclat les prétentions du président et chef de la direction de La Caisse, Charles Émond, à l’effet que le bas de laine des Québécois·es respecterait «les plus hauts standards de gouvernance, de conformité, d’éthique» dans toutes ses activités.

Questionné par la députée Alejandra Zaga Mendez le 6 avril 2025, Charles Émond avait refusé de rendre publique l’analyse de conformité des investissements de la Caisse dans Lockheed Martin à la lumière de sa politique de droits humains. M. Émond a plutôt choisi de se cacher honteusement derrière des supposées consultations avec des «experts de classe mondiale» en droit international dont il refuse de divulguer l’identité aux Québécois·es.

Citations

«Au 31 décembre 2024, la CDPQ investissait 27,4 milliards $ dans 76 entreprises complices des crimes d’Israël en Palestine, dont Lockheed Martin, Caterpillar et HD Hyundai. Alors que leurs avions, bulldozers et autres équipements servent directement à la mise en œuvre du génocide à Gaza, ces compagnies choisissent de maintenir, voire d’accroître leurs contrats avec Israël. Et la CDPQ, avec l’argent de l’épargne collective des Québécois·es, choisit honteusement d’augmenter ses investissements dans ces compagnies. C’est notre responsabilité commune de sortir notre argent, que gère la Caisse, des crimes en Palestine!» déclare Raymond Legault, porte-parole de la Coalition du Québec URGENCE Palestine.

Faits saillants

Rapport, «’From economy of occupation to economy of genocide», 30 juin 2025, Conseil des droits humains, 57e session, A/HRC/59/23 (en anglais)

Conférence de presse de Me Francesca Albanese (livestream), jeudi 3 juillet 2025, 13 h (Central European Time)/7 h heure de Montréal (Heure avancée de l’Est) : https://webtv.un.org/en/asset/k1a/k1a90qctnz

Conseil des droits de l’homme des Nations unies, dialogue interactif avec Francesca Albanese (livestream), jeudi 3 juillet 2025, 10 h CET (Central European Time)/4 h heure de Montréal (Heure avancée de l’Est) : https://webtv.un.org/en/asset/k14/k14llo591t

Analyse du rapport 2024 de la Caisse de dépôt et placement du Québec, réalisée par la Coalition et Just Peace Advocates, 30 avril 2025

Vidéo 6 mai 2025 — Étude des crédits budgétaires 2025-2026 du ministère des Finances, volet Finances — Caisse de dépôt et placement du Québec

Extraits du rapport

77. Sovereign wealth and pension funds are also significant financiers. […] The Caisse de dépôt et placement du Québec, which manages Can$ 473.3 billion (328,9 billions $) in pension funds for six million Canadians, has almost Can$ 9.6 billion (6,67 billions $) invested in companies named in the present report, despite its sustainable investment policy and human rights policy. From 2023 to 2024, it almost tripled investment in Lockheed Martin, quadrupled investment in Caterpillar and increased 10-fold the investment in HD Hyundai.

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À propos de la Coalition

La Coalition du Québec URGENCE Palestine s’est formée en février 2024 pour rendre visible l’indignation de la société civile québécoise devant le génocide perpétré par Israël à Gaza et pour soutenir la lutte palestinienne contre l’occupation, la colonisation et la dépossession. Elle rassemble 52 groupes syndicaux, communautaires et citoyens partout au Québec.

Site Web de la Coalition
urgencepalestine. quebec

Site Web de la campagne
cdpq-palestine.info

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The time for words is over, the time for action is now https://urgencepalestine.quebec/the-time-for-words-is-over-the-time-for-action-is-now/ Thu, 22 May 2025 14:29:22 +0000 https://urgencepalestine.quebec/?p=1010 About the joint statement by Canada, France and the UK on the situation in Gaza and the West Bank Tiohtià:ke/Mooniyang/Montreal, May

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About the joint statement by Canada, France and the UK on the situation in Gaza and the West Bank

Tiohtià:ke/Mooniyang/Montreal, May 21, 2025 – On Monday, May 19, Canada, France and the United Kingdom issued a joint statement that marked a departure from past positions, taking a much more critical tone towards Israel. Now that they are seeing the logical culmination of Israel’s plans in all its horror, they want to distance themselves from what has become an embarrassing situation. But their statement is just words. For the Palestinian people, it is one minute to midnight. Only strong action—immediate, multilateral and sustained action—can make Israel back down.

Together for 19 months of genocide

It must be borne in mind that prior to this statement, Canada, France and the UK were unwavering supporters of Israel for decades. They maintained close ties with Israel at every level: economic, political, diplomatic, military and cultural. Those ties extended to complicity in the Israeli occupation and colonization of the Occupied Palestinian Territories (Gaza and the West Bank, including East Jerusalem) and the current genocide.

Since October 2023, while Israel has killed or maimed 200,000 Palestinians (at least), starved an entire population and destroyed all of its infrastructure, these countries have gone from initially defending Israel’s “right to defend itself” to expressing “concern” and finally calling for a ceasefire. But they DID NOTHING. They did not impose meaningful sanctions or take any steps to end the atrocities.

Demands fall far short of international law

This is the first time these countries have used terms such as “abhorrent language” or “egregious actions” in relation to Israel. But the limited nature of their demands is striking.

Canada, France and the United Kingdom oppose “the expansion of Israel’s military operations in Gaza” and “any attempt to expand settlements in the West Bank” (emphasis added). What they should be demanding is an immediate halt to all Israeli military operations in Gaza, the complete withdrawal of its army from all of the Occupied Territories, and the dismantling of all settlements in the West Bank, including East Jerusalem. This would bring their demands into line with the opinion issued by the International Court of Justice on July 19, 2024 and the subsequent resolution passed by the United Nations General Assembly, which set September 17, 2025 as the deadline for Israel to end its occupation and colonization of the Occupied Territories.

Saving face—with the same fake solutions

Even as the Palestinian people are being dismembered in Gaza and Israel wants to finish them off, Canada, France and the UK are talking about “a long-term political solution” (emphasis added) and reaffirming their support for the “efforts led by the United States, Qatar and Egypt,” although Egypt has consistently cooperated with Israel in maintaining the blockade and, as is well known, the United States continues to arm Israel and its president says the U.S. should take over Gaza and turn it into the Riviera of the Middle East.

Canada, France and the UK also want to exclude Hamas from talks about the future of Palestine, as if this were their decision to make. They state: “We will continue to work with the Palestinian Authority, regional partners, Israel and the United States to finalize consensus on arrangements for Gaza’s future.” Is this how they understand the right of peoples to self-determination—deciding who should represent them and asking them to reach a consensus with a genocidal state?

It is time to act!

If Canada does not want to remain complicit in Israel’s crimes, it must immediately apply all means of political and economic pressure at its disposal. There are many things it could do, including immediate recognition of the State of Palestine, applying a real two-way embargo on military equipment, joining in actions before the international courts, terminating economic and military agreements, imposing sanctions and breaking off diplomatic relations.

Canada should also urge all its allies do likewise and work for the maintenance of real international pressure until the following conditions are met:

  • the immediate and permanent lifting of the Israeli blockade and the resumption of aid distribution by the relevant UN agencies, beginning with UNRWA;
  • an immediate and permanent ceasefire;
  • full compliance with international law by Israel, which would entail dismantling the settlements and ending the occupation;
  • the rapid and unconditional realization of the Palestinian people’s right to self-determination.

New orders from the International Court of Justice and more UN resolutions won’t make Israel back down. Unfortunately, neither will another UN conference in June. Only the immediate implementation of maximum sanctions could make Israel change course.

When international law is openly, even proudly, flouted by many countries—led by the United States and Israel—this is the only way that Canada, a country that claims to uphold international law, can truly defend it and fulfil its obligations under the Convention on the Prevention and Punishment of the Crime of Genocide.

The very possibility of a future for the Palestinian people is at stake.

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Ce n’est plus le temps des paroles, c’est le temps d’agir ! https://urgencepalestine.quebec/ce-nest-plus-le-temps-des-paroles-cest-le-temps-dagir/ Wed, 21 May 2025 16:36:10 +0000 https://urgencepalestine.quebec/?p=991 Réaction concernant la déclaration conjointe du Canada, de la France et du Royaume-Uni sur la situation à Gaza et en Cisjordanie du 19 mai 2025. Si le Canada ne veut pas demeurer complice des crimes d’Israël, il doit immédiatement déployer tous les moyens d’action politique et économique à sa disposition.

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Réaction concernant la déclaration conjointe du Canada, de la France et du Royaume-Uni sur la situation à Gaza et en Cisjordanie

Communiqué de presse
Pour diffusion immédiate

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Tiohtià:ke/Mooniyang/Montréal, le 21 mai 2025 — Le lundi 19 mai, le Canada, la France et le Royaume-Uni ont émis une déclaration conjointe qui marquait un revirement en haussant nettement le ton à l’endroit d’Israël. Maintenant qu’ils assistent à l’horrible aboutissement logique des plans israéliens, la situation est devenue tellement embarrassante qu’ils tentent de s’en dissocier. Il s’agit là de paroles. Il est minuit moins une pour le peuple palestinien. Seules des actions d’une grande force — appliquées immédiatement, multilatéralement et dans la durée — peuvent faire reculer Israël.

Une collaboration maintenue à travers 19 mois de génocide

N’oublions pas qu’avant de faire cette déclaration, le Canada, la France et le Royaume-Uni ont appuyé Israël de façon indéfectible depuis des décennies. Ils ont tissé avec ce pays des liens très étroits à tous les plans : économique, politique, diplomatique, militaire, culturel. Des liens jusque dans la complicité avec l’occupation et la colonisation israéliennes du Territoire palestinien occupé (Gaza et Cisjordanie, incluant Jérusalem-Est) et avec le génocide en cours.

Depuis octobre 2023, alors qu’Israël tuait et estropiait 200 000 Palestinien·nes (au moins), amenait toute une population vers la famine et détruisait l’ensemble de ses infrastructures, ces pays ont d’abord défendu le « droit d’Israël de se défendre », puis ont exprimé des « préoccupations » et finalement demandé un cessez-le-feu. Mais ils n’ont RIEN FAIT. Ils n’ont adopté aucune sanction significative, ils n’ont pris aucun moyen pour que cet enfer cesse.

Des demandes nettement sous la barre du droit international

C’est la première fois que ces pays utilisent face à Israël des termes comme « discours odieux » ou « actes honteux ». Mais c’est le peu d’envergure de leurs demandes qui frappe.

Le Canada, la France et le Royaume-Uni s’opposent « à l’élargissement des opérations militaires menées par Israël à Gaza » et « à toute tentative d’expansion des colonies en Cisjordanie » (c’est nous qui soulignons). Ces trois pays doivent plutôt exiger la fin immédiate de toutes les opérations militaires d’Israël à Gaza et le retrait complet de son armée de tout le Territoire palestinien occupé (TPO). Et ils doivent exiger le démantèlement de toutes les colonies en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est. Ils aligneraient ainsi leurs demandes sur l’avis qu’a donné la Cour internationale de justice le 19 juillet 2024 et sur la résolution subséquente de l’Assemblée générale des Nations Unies, qui a fixé le 17 septembre 2025 comme échéance à la fin de l’occupation et de la colonisation israéliennes du TPO.

Sauver la face… avec les mêmes fausses solutions

Alors que le peuple palestinien est sacrifié à Gaza et qu’Israël veut l’achever, le Canada, la France et le Royaume-Uni envisagent « une solution politique à long terme » (c’est nous qui soulignons). Et ils réaffirment leur appui aux « efforts déployés par les États-Unis, le Qatar et l’Égypte », alors que l’Égypte a toujours coopéré avec Israël pour maintenir le blocus et qu’il est connu du monde entier que les États-Unis continuent d’armer Israël et que leur président préconise la prise de possession de Gaza par les États-Unis et son développement en Côte d’Azur moyen-orientale !

Comme si cela relevait d’eux, les trois pays réitèrent leur volonté d’écarter le Hamas de toute discussion sur l’avenir de la Palestine. Et ils ajoutent : « Nous poursuivrons notre collaboration avec l’Autorité palestinienne, des partenaires régionaux, Israël et les États-Unis afin de parvenir à un consensus sur les dispositions à prendre concernant l’avenir de Gaza ». Est-ce ainsi que ces pays conçoivent le droit à l’autodétermination des peuples : décider qui les représente et leur demander d’arriver à un consensus avec un État génocidaire ?

C’est le temps d’agir !

Si le Canada ne veut pas demeurer complice des crimes d’Israël, il doit immédiatement déployer tous les moyens d’action politique et économique à sa disposition, en tant qu’État. Et ils sont nombreux : reconnaître immédiatement l’État de Palestine, appliquer un réel embargo bilatéral sur tout matériel militaire, se joindre à des actions devant les cours internationales, résilier des ententes économiques et militaires, imposer des sanctions, rompre les relations diplomatiques, pour n’en nommer que quelques-uns.

Le Canada devrait aussi œuvrer à ce que tous ses alliés fassent de même et que cette pression internationale réelle soit maintenue jusqu’à ce que soient obtenus :

  • la levée immédiate et permanente du blocus israélien, et la reprise de la distribution de l’aide par les agences de l’ONU dûment mandatées pour cela, à commencer par l’UNRWA ;
  • un cessez-le-feu immédiat et permanent ;
  • le respect intégral du droit international par Israël et donc le démantèlement des colonies et la fin de l’occupation du TPO ;
  • la réalisation, rapide et sans condition, du droit à l’autodétermination du peuple palestinien.

De nouvelles ordonnances de la CIJ, de nouvelles résolutions de l’ONU, ne feront pas reculer Israël. Une nouvelle conférence à l’ONU en juin prochain, malheureusement non plus. Seul un maximum de sanctions appliquées sans délai peut faire reculer Israël.

Dans une période où le droit international est ouvertement, voire fièrement, bafoué par de nombreux pays — États-Unis et Israël en tête — c’est uniquement de cette façon que le Canada, qui prétend s’en réclamer, pourrait réellement prendre sa défense et s’acquitter de ses obligations en vertu de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide.

Ce qui est en jeu, c’est la possibilité même d’un avenir pour le peuple palestinien.

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À propos de la Coalition

La Coalition du Québec URGENCE Palestine s’est formée en février 2024 pour rendre visible l’indignation de la société civile québécoise devant le génocide perpétré par Israël à Gaza et pour soutenir la lutte palestinienne contre l’occupation, la colonisation et la dépossession. Elle rassemble 51 groupes syndicaux, communautaires et citoyens partout au Québec.

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Charles Émond à l’Assemblée nationale – La CDPQ refuse d’examiner sa responsabilité dans le génocide en Palestine https://urgencepalestine.quebec/communique-charles-emond-assemblee-nationale_2025/ Wed, 07 May 2025 17:35:56 +0000 https://urgencepalestine.quebec/?p=954 En commission parlementaire le 6 mai 2025, le PDG de la Caisse de dépôt, Charles Émond, a tenté de justifier l’injustifiable : une hausse de 70 % des investissements dans 24 entreprises militaires complices du génocide à Gaza.

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Communiqué de presse
Pour diffusion immédiate

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Tiohtià:ke/Mooniyang/Montréal, le 7 mai 2025 – Interrogé hier par la députée de Verdun Alejandra Zaga Mendez à l’occasion de l’étude des crédits budgétaires du ministère des Finances, Charles Émond, président et chef de la direction de la CDPQ, tente de justifier l’injustifiable : une hausse de 70 % des investissements dans 24 entreprises militaires complices du génocide à Gaza.

La CDPQ est complice du génocide en Palestine et elle l’assume

L’an dernier, lors du même exercice, M. Émond avait été spécifiquement interrogé par le député Haroun Bouazzi concernant Lockheed Martin, une entreprise étasunienne qui fournit les avions de chasse de l’armée israélienne. En conclusion de sa réponse, M. Émond avait déclaré qu’il allait « regarder tout ce qui doit être regardé dans la lumière de la lentille que vous fournissez. Si on juge qu’une société ne rencontre pas notre politique des droits […] on prendrait les mesures qui s’imposeraient, le cas échéant ». Or, en 2024, la CDPQ a doublé ses investissements dans Lockheed Martin. M. Émond tente de faire croire qu’investir dans des compagnies qui fournissent à Israël les armes de son génocide est conforme à la politique des droits humains de la Caisse !

Pourtant, hier, M. Émond a déclaré du même souffle que la CDPQ n’investit pas et n’investira pas dans des entreprises livrant des armes à la Russie. Pour Charles Émond et la CDPQ, le respect des droits humains est donc à géométrie variable selon les jeux politiques occidentaux.

Alstom : Charles Émond induit la population en erreur

Charles Émond, tout en reconnaissant l’investissement de plus de 2 milliards $ de la CDPQ dans Alstom, a affirmé que l’entreprise n’avait plus d’activités à Jérusalem. Or, selon les documents de l’entreprise (page 137), Alstom détient toujours 20 % des parts de Jerusalem City Light Rail (JCL), la société qui exploite le tramway reliant des colonies illégales en violation du droit international. La CDPQ ne peut prétendre ignorer cette réalité, cette information lui ayant été présentée le 7 août dernier par des représentant·es de la Coalition lors d’une rencontre. Un mensonge inacceptable qui soulève des questions sur la transparence de l’institution.

Politique de droits de la personne : un refus de transparence

Charles Émond a refusé de rendre publique l’analyse de conformité des investissements de la Caisse dans Lockheed Martin à la lumière de sa politique de droits humains et du droit international. De plus, M. Émond se cache derrière des consultations avec des « experts de classe mondiale » en droit international dont il refuse de divulguer l’identité aux Québécois·es.

Pour la Coalition, il est clair que les investissements dans Lockheed Martin et les 23 autres entreprises du secteur militaire ne respectent ni les droits humains, ni le droit international. La CDPQ a choisi l’opacité car elle sait que ces choix d’investissements sont indéfendables.

Citations

« À la députée Alejandra Zaga Mendez qui lui souligne que les compagnies qui arment Israël participent à un génocide, Charles Émond répond que “le secteur de la défense est la sécurité des populations” ! Visiblement, la vie des Palestinien·nes n’entre jamais dans ses calculs » déclare Raymond Legault, porte-parole de la Coalition du Québec URGENCE Palestine.

« Le message de Charles Émond est clair : il n’a aucun problème à financer un génocide, du moment que c’est rentable. La seule question, c’est de savoir combien d’autres personnes la Caisse de dépôt est prête à laisser mourir dans sa quête sanglante de profits? » s’indigne Benoît Allard, porte-parole du collectif Désinvestir pour la Palestine.

Faits saillants

Vidéo 6 mai 2025 (0:47:28 à 1:01:20) — Étude des crédits budgétaires 2025-2026 du ministère des Finances, volet Finances — Caisse de dépôt et placement du Québec

Vidéo 24 avril 2024 (1 :22 :09 à 1:27 :32) — Étude des crédits budgétaires 2024-2025 du ministère des Finances, volet Finances — Caisse de dépôt et placement du Québec

Alstom : Document d’enregistrement universel 2023/24 concernant le rapport financier annuel (la plus récente version, voir l’enregistrement de Jerusalem City Light Rail à la page 137)

Analyse du rapport 2024 de la CDPQ, réalisée par la Coalition et Just Peace Advocates

cdpq-palestine.info : campagne Sortons la Caisse des crimes en Palestine

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À propos de la Coalition
La Coalition du Québec URGENCE Palestine s’est formée en février 2024 pour rendre visible l’indignation de la société civile québécoise devant le génocide perpétré par Israël à Gaza et pour soutenir la lutte palestinienne contre l’occupation, la colonisation et la dépossession. Elle rassemble 50 groupes syndicaux, communautaires et citoyens partout au Québec.

Pour informations et entrevues :
cell. media : (514) 690-5113

Site web : urgencepalestine.quebec

 

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En 2024 la CDPQ a investi 27 milliards $ dans 76 entreprises complices https://urgencepalestine.quebec/communique-en-2024-la-cdpq-a-investi-27-milliards-dans-76-entreprises-complices-de-loccupation-et-du-genocide-en-palestine/ Wed, 30 Apr 2025 13:40:46 +0000 https://urgencepalestine.quebec/?p=894 Les investissements de la CDPQ dans 24 entreprises militaires complices du génocide à Gaza ont augmenté de plus d’un milliard $ entre 2023 et 2024, passant de 2 à 3,4 milliards $

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Communiqué de presse
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ENGLISH VERSION

SORTONS LA CAISSE DES CRIMES EN PALESTINE

Rapport annuel 2024 de la CDPQ : plus de 27 milliards $ dans 76 entreprises complices de l’occupation et du génocide en Palestine

Tiohtià:ke/Mooniyang/Montréal, 30 avril 2025 – La Coalition du Québec URGENCE Palestine et le Mouvement pour une paix juste publient aujourd’hui une analyse détaillée du rapport annuel 2024 de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) rendu public le 24 avril dernier. L’analyse révèle que le bas de laine des Québécois·es investit 27,4 milliards $ dans 76 entreprises complices de violation des droits humains du peuple palestinien.

Financer un génocide : des investissements tachés de sang

Entre 2023 et 2024, les investissements de la CDPQ dans 24 entreprises militaires complices du génocide à Gaza ont augmenté de plus d’un milliard $, passant de 2 à 3,4 milliards $.

La CDPQ détient 2 fois plus d’actions de Lockheed Martin (159,8 millions $), fabricant étatsunien des avions de chasse F-35 et F-16 utilisés par l’armée israélienne à Gaza. Elle possède également 26 fois plus d’actions de General Dynamics (84,2 millions $) qui exploite des usines au Québec et est l’un des principaux fournisseurs de munitions de l’armée israélienne.

Le géant Amazon complice d’Israël

La CDPQ a acquis près d’un million d’actions supplémentaires dans Amazon, portant la valeur totale de ses investissements à 2 milliards $ au 31 décembre 2024.

Via son service Amazon Web Services (AWS), l’entreprise fournit une infrastructure infonuagique essentielle au gouvernement et à l’armée israélienne. Ces technologies soutiennent la surveillance, la répression des Palestinien·nes et le fonctionnement des colonies illégales, en violation du droit international.

Reconnu pour ses pratiques anti-syndicales et son modèle d’exploitation, Amazon est aussi visée par un large mouvement de boycott suite à la cessation subite de ses opérations au Québec en janvier 2025, entraînant le licenciement de 4 700 travailleurs et travailleuses.

Une seule solution : arrêter de financer l’occupation

La publication de ces chiffres s’inscrit dans la campagne Sortons la Caisse des crimes en Palestine, lancée le 17 mars dernier par la Coalition du Québec URGENCE Palestine.

La Coalition exige que la CDPQ retire immédiatement ses 27,4 milliards $ d’investissements dans les entreprises identifiées, et mette en place un processus de contrôle transparent pour garantir qu’elle n’investit dans aucune entreprise complice de violations des droits humains et du droit international.

Le mardi 6 mai de 17h à 19h, le président et chef de la direction de la CDPQ, Charles Émond, devra rendre des comptes à la population lors de son passage devant la Commission des finances publiques de l’Assemblée nationale. À l’occasion de cette séance d’étude des crédits budgétaires, M. Émond devra répondre aux questions des partis d’opposition.

Citations

« La CDPQ ne gère pas un portefeuille de milliardaires, mais l’argent de 6,5 millions de Québécoises et Québécois. Elle devrait avoir une attitude exemplaire en matière de droits humains, mais c’est tout le contraire qu’on voit. On s’attend à ce qu’elle rende des comptes aux élu·es et à la population. » déclare Raymond Legault, porte-parole de la Coalition du Québec URGENCE Palestine

« Toute compagnie et toute personne en autorité qui aide ou facilite les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité, d’occupation et de génocide sont coupables comme l’administration et l’armée israéliennes. La CDPQ refuse de nous dévoiler comment elle applique sa politique des droits humains concernant les compagnies, telles WSP, Alstom et des dizaines d’autres. La CDPQ doit désinvestir immédiatement et publiquement. » déclare Me John Philpot, porte-parole du Mouvement pour une paix juste.

« Est-ce que financer des entreprises qui fabriquent des armes utilisées pour commettre un génocide, c’est de l’investissement éthique? Pour la CDPQ, la réponse est oui. Charles Émond peut bien tenter de faire croire à l’Assemblée nationale que la CDPQ est un chef de file en matière d’investissement éthique, les chiffres ont déjà parlé pour lui : la CDPQ profite du génocide et de l’occupation. » déclare Benoît Allard, porte-parole du Collectif Désinvestir pour la Palestine.

« La CDPQ capitalise sur les atteintes actuelles aux droits humains du peuple palestinien. En investissant dans la machine de guerre génocidaire d’Israël, la CDPQ ne respecte pas les valeurs de la société québécoise qui a toujours historiquement démontré un soutien au peuple palestinien. Par ses investissements, la CDPQ contribue à l’impunité des crimes d’Israël et implique à leur insu les Québécois·es dans le génocide en Palestine », déclare Fabienne Presentey, porte-parole de Voix Juives Indépendantes – Montréal.

Faits saillants

Analyse du rapport 2024 de la CDPQ, réalisée conjointement par la Coalition et Just Peace Advocates
Rapport annuel 2024 de la CDPQ
Campagne Sortons la Caisse des crimes en Palestine : cdpq-palestine.info

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Pour informations et entrevues

Coalition du Québec URGENCE Palestine : (438) 493-0159 / urgencepalestine.qc@gmail.com
Mouvement pour une paix juste : (514) 668-9150 / info@justpeaceadvocates.ca

À propos de la Coalition
La Coalition du Québec URGENCE Palestine s’est formée en février 2024 pour rendre visible l’indignation de la société civile québécoise devant le génocide perpétré par Israël à Gaza et pour soutenir la lutte palestinienne contre l’occupation, la colonisation et la dépossession. Elle rassemble 50 groupes syndicaux, communautaires et citoyens partout au Québec.

Site web : www.urgencepalestine.quebec

À propos du Mouvement pour une paix juste
Une organisation indépendante de défense des droits humains basée au Canada qui promeut une paix juste à travers l’état de droit et le respect des droits humains au Canada et dans le monde entier pour le peuple palestinien et ceux qui sont solidaires des droits humains du peuple palestinien.

Site Web : www.justpeaceadvocates.ca

 

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Lancement de la campagne Sortons la Caisse des crimes en Palestine https://urgencepalestine.quebec/communique-de-la-campagne-sortons-la-caisse-des-crimes-en-palestine/ Thu, 20 Mar 2025 16:05:58 +0000 https://urgencepalestine.quebec/?p=692 Le 17 mars 2025, la Coalition a lancé la campagne Sortons la Caisse des crimes en Palestine et le site Web cdpq-palestine.info. Passons à l'action ensemble !

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Communiqué de presse
Pour diffusion immédiate
En ligne sur Cision / Newswire

Des milliards d’investissements de la CDPQ mis en cause
Lancement de la campagne Sortons la Caisse des crimes en Palestine

Tiohtià:ke/Mooniyang/Montréal, le 20 mars 2025 – La Coalition du Québec URGENCE Palestine a lancé cette semaine la campagne Sortons la Caisse des crimes en Palestine et dévoilé un nouveau site web : cdpq-palestine.info

Les 17 et 18 mars, 150 personnes ont participé à deux webinaires de lancement de cette campagne panquébécoise qui exige que la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) cesse tout investissement dans des entreprises liées au génocide, à l’occupation, à la colonisation et aux violations des droits humains et du droit international en Palestine.

Deux revendications
La campagne Sortons la Caisse des crimes en Palestine porte deux revendications : 1) Le désinvestissement des 14,2 milliards $ dans 87 entreprises complices de crimes contre le peuple palestinien (selon les données disponibles au 31 décembre 2023; une mise à jour sera effectuée en avril lors de la publication du rapport annuel 2024 de la CDPQ); 2) La mise en place d’un processus de contrôle transparent pour garantir qu’aucune entreprise dans laquelle la CDPQ investit ne soit associée à des violations des droits humains et du droit international.

Objectifs

La campagne Sortons la Caisse des crimes en Palestine vise à élargir la mobilisation afin que la question des investissements de la CDPQ devienne un enjeu de débat public. L’argent confié à la CDPQ par 48 déposants (Retraite Québec, RREGOP, SAAQ, CNESST, etc.) appartient aux Québécois·es : nous refusons que par ses investissements, la CDPQ nous rendent tous et toutes complices des crimes contre le peuple palestinien !

Site web et identité visuelle

Le site web de la campagne est en ligne depuis le 17 mars : cdpq-palestine.info Il présente de façon vivante et dynamique les objectifs de la campagne et les raisons qui la motivent et suggère plusieurs pistes d’action, en offrant des outils pour ce faire.

Des actions ont déjà débuté qui ont pour but de visibiliser largement les investissements complices de la CDPQ, de mobiliser des organisations de la société civile et de faire des pressions ciblées sur des acteurs influents, au premier plan les déposants (clients) de la CDPQ.

Le logo de la campagne est un « bas de laine des Québécois·es », expression désignant la CDPQ, qui est entouré de fils de barbelés et du slogan « Israël criminel, CDPQ complice ».

La bannière de la campagne représente la complicité de la CDPQ dans les crimes commis par Israël dans les territoires palestiniens occupés dans lesquels la population est enfermée derrière des murs honteux.

Prochaines actions

La Coalition reste à l’affût de la publication du rapport annuel 2024 de la CDPQ en avril 2025. Elle procédera rapidement à son analyse et mettra à jour le nombre d’entreprises et le montant des investissements complices de crimes contre le peuple palestinien.

En avril ou mai 2025, le président et chef de la direction de la CDPQ, Charles Émond, devra répondre aux questions des partis d’opposition lors d’une séance de la Commission des finances publiques à l’occasion de l’étude des crédits budgétaires.

La population est invitée à envoyer des lettres aux dirigeant·es de la CDPQ, en demandant que la Caisse exerce immédiatement son influence afin que toutes les entreprises concernées abandonnent leurs activités économiques associées aux violations des droits du peuple palestinien et, à défaut d’action conséquente de leur part, que la Caisse retire sans délai ses investissements dans ces entreprises.

Les citoyen·nes sont également invité·es à écrire à leurs député·es pour demander que leur parti politique prenne position sur cet enjeu et interroge M. Émond lors de l’étude des crédits budgétaires.

Citations

« Si la population savait, elle refuserait que son argent soit ainsi investi dans des entreprises qui mènent des activités complices de l’occupation, de la colonisation et du génocide israéliens en Palestine. La CDPQ doit inclure le respect du droit international et des droits humains en Palestine dans ses « plus hauts standards éthiques ». C’est ce qu’a fait KLP, le principal fonds de pension en Norvège; et c’est ce que devrait faire la CDPQ pour le bas de laine des Québécois·es »

– Raymond Legault, porte-parole de la Coalition du Québec URGENCE Palestine.

« Derrière chaque colonie israélienne illégale en Palestine occupée, chaque maison détruite, chaque détention arbitraire, chaque prisonnier torturé, chaque bombardement et chaque massacre, il y a des entreprises complices. WSP, Alstom, Caterpillar, Lockheed Martin et General Dynamics profitent directement des crimes commis par Israël. À travers ses investissements dans ces entreprises, la Caisse de dépôt rend l’ensemble des Québécois·es complices du génocide et de l’occupation en Palestine. Notre message aujourd’hui est clair : nous refusons que notre argent soit taché de sang palestinien. Ensemble, il est temps de sortir la Caisse des crimes en Palestine! »

– Benoît Allard, porte-parole du collectif Désinvestir pour la Palestine, un groupe membre de la Coalition du Québec URGENCE Palestine.

« Dans un contexte où la colonisation et la dépossession continuent partout en Palestine et où, depuis l’automne 2023, Israël détruit toute l’infrastructure civile de la bande de Gaza, bombarde intensivement la population gazaouie, force le déplacement de presque tout le monde et tue et blesse des dizaines ou peut-être des centaines de milliers de personnes – coupant également l’acheminement de la nourriture et d’autres vivres nécessaire pour soutenir la vie – la population québécoise est en droit de se demander : qu’est-ce que la CDPQ attend pour désinvestir nos fonds de tous ces crimes? »

– Zev Rose Saltiel, porte-parole de Voix juives indépendantes–Montréal, un groupe
membre de la Coalition du Québec URGENCE Palestine.

Pour visionner la présentation de Benoit Allard lors du webinaire de lancement de la campagne:

– 30 –

À propos de la Coalition
La Coalition du Québec URGENCE Palestine s’est formée en février 2024 pour rendre visible l’indignation de la société civile québécoise devant le génocide perpétré par Israël à Gaza et pour soutenir la lutte palestinienne contre l’occupation, la colonisation et la dépossession. Elle rassemble 49 groupes syndicaux, communautaires et citoyens partout au Québec.

Pour informations et entrevues
Martine Eloy : (514) 919-7249

Site web de la Coalition
urgencepalestine.quebec

Site Web de la campagne
cdpq-palestine.info

Logo et visuels de la campagne à télécharger
urgencepalestine.quebec/logos-visuels

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Résultats financiers 2024 de la CDPQ – Pas d’investissements complices des crimes contre le peuple palestinien ! https://urgencepalestine.quebec/resultats-financiers-2024-de-la-cdpq-pas-dinvestissements-complices-des-crimes-contre-le-peuple-palestinien/ Thu, 27 Feb 2025 15:59:50 +0000 https://urgencepalestine.quebec/?p=566 Tiohtià:ke/Mooniyang/Montréal, le 26 février 2025 – À l’occasion de la présentation des résultats financiers 2024 de la Caisse de dépôt et

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Tiohtià:ke/Mooniyang/Montréal, le 26 février 2025 – À l’occasion de la présentation des résultats financiers 2024 de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), la Coalition du Québec URGENCE Palestine réitère ses demandes de désinvestissement des entreprises associées à des violations du droit international et des droits humains du peuple palestinien.

Depuis sa rencontre avec deux représentantes de la CDPQ le 7 août 2024, la Coalition n’a reçu aucun suivi de la part de cette institution qui gère les fonds de 48 régimes de retraite et d’assurances publics et parapublics du Québec. Ce sont plus de 6,5 millions de Québécois-es qui contribuent à ces fonds ou en sont bénéficiaires : la CDPQ a des comptes à rendre à la population.

La CDPQ prétend adhérer aux plus hauts standards éthiques en matière d’investissement et de respect des droits humains. Pourtant, au 31 décembre 2023, elle détenait 14,2 milliards $ dans 87 entreprises à travers le monde qui sont associées à des crimes contre le peuple palestinien, parmi lesquelles se trouvent WSP Global, Alstom, Caterpillar et Lockheed Martin.

La population québécoise a le droit de s’attendre à ce qu’au-delà du rendement, l’argent qu’elle est obligée de confier à la CDPQ ne soit pas utilisé pour encourager des entreprises agissant illégalement à l’international. Loin d’être une demande irréaliste, les décisions de désinvestissement par des gestionnaires de fonds de pension ailleurs dans le monde, comme KLP en Norvège, montrent qu’il est possible d’agir de manière responsable et éthique et d’être beaucoup plus proactif que la CDPQ.

La mobilisation pour exiger le désinvestissement de la CDPQ se poursuit. En décembre 2024, 169 organisations de partout au Québec avaient signé une lettre demandant à la CDPQ de cesser d’être complice des crimes d’Israël en Palestine. 

Prochaines actions

La Coalition lancera en mars 2025 une campagne pan-québécoise visant à mobiliser la société civile pour faire pression sur la CDPQ afin qu’elle désinvestisse des entreprises complices ou fasse pression sur elles pour qu’elles cessent leurs activités en violation des droits humains.

Des moyens de pression seront mis en œuvre visant la CDPQ, certains de ses déposants, et certaines des entreprises dont les activités contribuent aux crimes d’Israël dans lesquelles la CDPQ investit.

Citation

« L’argent des Québécois-es ne doit pas être investi dans des entreprises qui mènent des activités complices de l’occupation, de la colonisation et du génocide israéliens en Palestine. Si la population savait, elle refuserait d’être complice. Les “plus hauts standards éthiques” professés par la CDPQ doivent inclure le respect du droit international et des droits humains en Palestine! » déclare Raymond Legault, porte-parole de la Coalition du Québec URGENCE Palestine.

Faits saillants

  • Deuxième lettre de la Coalition à la CDPQ, « Cent soixante-neuf (169) organisations de partout au Québec disent : La CDPQ doit cesser d’être complice des crimes d’Israël contre le peuple palestinien », 9 décembre 2024. 
  • Mémoire de la Coalition sur les investissements de la CDPQ, déposée à la Rapporteuse spéciale des Nations unies sur la situation des droits humains dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, Me Francesca Albanese, le 30 novembre 2024.
  • Liste des 87 entreprises complices dans lesquelles la CDPQ avait des investissements au 31 décembre 2023.

Exemples :

  1. WSP Global (4,2 milliards $), une entreprise de génie-conseil basée à Montréal qui supervise l’expansion du train léger de Jérusalem vers les colonies illégales de Jérusalem-Est;
  2. Alstom (1,2 milliards $), une multinationale française qui participe à la construction de la ligne A1 Jérusalem-Tel-Aviv sur des terres volées au peuple palestinien par une expropriation illégale;
  3. Caterpillar (77,6 millions $) la plus grande entreprise d’équipement de construction au monde qui fournit à Israël la machinerie lourde utilisée pour détruire des dizaines de milliers de maisons et construire des colonies israéliennes illégales en Palestine;
  4. Lockheed Martin (62,2 millions $), la plus grande entreprise militaire au monde qui fournit les avions F-35 utilisés par l’armée israélienne pour bombarder la bande Gaza.

En avril 2021, KLP, le principal fonds de pension en Norvège, a désinvesti de 16 entreprises en raison de leur implication dans les colonies israéliennes en Cisjordanie, dont Alstom. En juin 2024, KLP s’est retiré de Caterpillar en raison de son rôle dans des violations des droits humains et du droit international en Palestine.

À propos de la Coalition

La Coalition du Québec URGENCE Palestine s’est formée en février 2024 pour rendre visible l’indignation de la société civile québécoise devant le génocide perpétré par Israël à Gaza et pour soutenir la lutte palestinienne contre l’occupation, la colonisation et la dépossession. Elle rassemble 48 groupes syndicaux, communautaires et citoyens partout au Québec.

Pour informations et entrevues : (514) 690-5113

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Communiqué – Accord de cessez-le-feu ou non, ISRAËL DOIT ÊTRE ARRÊTÉ! – Manifestation à Montréal, le dimanche 26 janvier à 13 h 30 https://urgencepalestine.quebec/communique-accord-de-cessez-le-feu-ou-non-israel-doit-etre-arrete-manifestation-a-montreal-le-dimanche-26-janvier-a-13-h-30/ Wed, 22 Jan 2025 22:53:03 +0000 https://urgencepalestine.quebec/?p=413 TIOHTIÀ:KE, QC (MONTREAL), le 22 janv. 2025 /CNW/ – On ne peut que se réjouir de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le

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TIOHTIÀ:KE, QC (MONTREAL)le 22 janv. 2025 /CNW/ – On ne peut que se réjouir de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas entré en vigueur dimanche le 19 janvier. S’il tient, la machine à tuer et à détruire d’Israël sera à l’arrêt. L’aide humanitaire bloquée et si désespérément requise pourra enfin entrer à Gaza. Des prisonnières/prisonniers seront échangés. L’armée israélienne se retirera des centres urbains les plus densément peuplés et les habitant•e•s de Gaza, déplacés de force à répétition, pourront retourner vers leurs chez-eux en ruines. Et, dans une troisième phase, on reconstruira Gaza…

Mais il ne s’agit, en ce moment, que d’une pause dans un génocide. Le blocus israélien contre Gaza, qui dure depuis 2007, sera-t-il enfin levé? Les journalistes internationaux y seront-ils admis? Les enquêtes sur les crimes commis par Israël y seront-elles permises? La décision de qui gouvernera Gaza reviendra-t-elle à sa population ou à Israël et leur parrain étasunien?

Encore plus préoccupant est le fait que l’accord de cessez-le-feu n’ouvre sur aucune perspective politique quant au fond du problème. Rappelons, à cet égard, que la Cour internationale de justice (CIJ) a ordonné, le 19 juillet dernier, la fin de l’occupation et de la colonisation israélienne des territoires palestiniens occupés « dans les plus brefs délais » et que l’Assemblée générale des Nations Unies, le 18 septembre 2024, a donné un délai maximum d’un an à Israël pour s’y conformer.

Mais rien n’arrivera si Israël n’y est pas forcé. Et rien n’indique que les alliés indéfectibles d’Israël en Occident, dont le Canada, reconnaîtront bientôt les crimes d’Israël pour ce qu’ils sont et lui imposeront des sanctions conséquentes jusqu’à ce que la justice et le droit prévalent. Seule une importante mobilisation populaire de solidarité avec la Palestine pourrait les y contraindre.

C’est dans cette perspective que la Coalition du Québec URGENCE Palestine appelle la population montréalaise à manifester dimanche prochain, le 26 janvier, à 13 h 30, coin Sherbrooke et McGill College et qu’elle publiera le 22 janvier, dans Le Devoir, un appel intitulé « Accord de cessez-le-feu ou non, ISRAËL DOIT ÊTRE ARRÊTÉ! », cosigné par 165 organisations et 158 personnalités publiques québécoises.

Citations

« Génocide à Gaza, occupation brutale et colonisation accélérées en Cisjordanie, guerre contre le Liban et menace d’embrasement plus large (Syrie, Iran) : Israël doit être arrêté ! Ses alliés occidentaux, dont le Canada, doivent mettre mette fin à leur complicité. C’est pour cette raison que nous nous mobilisons ».

Raymond Legault, Coalition du Québec URGENCE Palestine

« La population palestinienne de Gaza est exsangue. Son habitat est en ruines. Il ne faut surtout pas que la reconstruction de Gaza nous ramène simplement à ce qui était, avant le 7 octobre 2023, la plus grande prison à ciel ouvert au monde ».

Anaïs Barbeau-Lavalette, co-fondatrice de Mères au front

« L’accès aux soins d’urgence et la reconstruction des hôpitaux et cliniques ne sont que la portion évidente de la restauration des soins de santé à Gaza. Toute la population souffrira très longtemps des traumatismes causés par le génocide ».

Marie-Ève Cotton, Médecins du Québec contre le génocide à Gaza

« Il y a urgence de reconstruire, au Québec et ailleurs, un large mouvement de solidarité avec le peuple palestinien pour forcer nos gouvernements à mettre un terme à leur complicité avec les attaques historiques et actuelles de l’État d’Israël ».

Katia Lelièvre, 3e vice-présidente de la CSN

Pour toute demande d’entrevue avec les personnes citées ci-haut, communiquez avec Martine Eloy au (514) 919-7249

SOURCE Coalition du Québec URGENCE Palestine

Pour le lire sur CISION

 

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